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Simulation des écoulements turbulents compressibles par une ...

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Deuxième <strong>par</strong>tie 40<br />

l'accélération de la convergence. Pour cela, on évalue pour chaque triangle <strong>une</strong> mesure de l'aire du<br />

triangle ainsi que le maximum <strong>des</strong>.valeurs propres. Le pas de temps est alors déduit du CFL imposé:<br />

dt = dx * max(?.)/ CFL (2.47)<br />

Pour accéder à <strong>des</strong> solutions stationnaires, un schéma implicite a également été construit (cf. Steve<br />

[5]). Dans ce cas, à chaque pas en temps, on effectue:<br />

<strong>une</strong> phase physique explicite permettant le calcul d'<strong>une</strong> première estimation w*rI+l:<br />

W*fl+1 = W1" + Att" /mes(C) G(W") (2.48)<br />

<strong>une</strong> phase mathématique implicite de correction, pour calculer la valeur W"':<br />

M(W") (Wfl+1 - W") = W*fl+1 - W" (2.49)<br />

où M(W') est <strong>une</strong> approximation de la matrice jacobienne de G(W").<br />

Les schémas implicites conduisent à <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de résolution plus efficaces car elles permettent<br />

l'utilisation de grands pas de temps mais leur implémentation est plus complexe. Pour <strong>des</strong> raisons de<br />

simplicité, nous avons choisi de tester le modèle k-c avec <strong>une</strong> méthode explicite, le passage en<br />

implicite étant étudié <strong>par</strong>allèlement à l'INRIA <strong>par</strong> C. Olivier [14].<br />

2.2 Formulation axisymétrique de la méthode éléments<br />

finis / volumes finis<br />

Pour étendre le domaine d'utilisation du code, la méthode a été étendue aux <strong>écoulements</strong><br />

axisymétriques. Pour cela, les équations régissant l'écoulement sont d'abord écrites dans le repère<br />

cylindrique, puis intégrées sur <strong>des</strong> volumes élémentaires. Par rapport au cas plan, les principales<br />

différences résident dans la pondération <strong>des</strong> intégrales <strong>par</strong> le rayon, ainsi que dans l'ap<strong>par</strong>ition de<br />

termes sources supplémentaires. On peut également considérer <strong>une</strong> autre approche du problème<br />

consistant à écrire <strong>une</strong> formulation tridimensionnelle dans un repère cartésien en construisant <strong>des</strong><br />

cellules tridimensionnelles d'angle O, puis à faire tendre l'angle O vers 0. Après passage à la limite,<br />

on retrouve alors la formulation finale précédente.<br />

2.2.1 Projection dans le repère axisymétrique et mise sous forme symbolique<br />

Les équations de Navier-Stokes sont réécrites dans le repère cylindrique (er, er, eo). On note alors<br />

(x,r,O) les coordonnées cylindriques dans ce repère. Pour un écoulement axisymétrique, les variables<br />

thermodynamiques du fluide p, E, p ne dépendent pas de l'angle O et la vitesse u s'écrit sous la<br />

forme:

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