5 ?-?WL

CARYOPHYLLACÉES. 91
quatre ou cinq; un fruit à autant de valves, simples ou dédoublées,
qu'il y a de branches stylaires.
Les Bu/fonia sont, dans cette série, les analogues des Œillets dans
celleâesLychnis, carilsn'ontnormalementque deux branches stylaires.
Mais leurs sépales et pétales ne sont qu'au nombre de quatre, et le
nombre de leurs ovules est généralement réduit à quatre. Ce sont des
herbes de l'Orient et de la région méditerranéenne.
LesSagina (fig. 133-135), humbles herbes des régions tempérées
des deux mondes, Ont souvent aussi des fleurs tétramères; mais elles
peuvent être également pentamères, tantôt hermaphrodites et tantôt
polygames. Leurs pétales sont petits, entiers ou à peu près; ils peuvent
même être réduits à de très petites languettes ou manquer totalement.
L'ovaire est surmonté de quatre ou cinq branches stylaires, alternes
avec les sépales, de même que les valves du fruit.
Les Colobanthus, petites herbes cespiteuses de l'Amérique du Sud,
de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie, ont de petites fleurs apétales
et isostémonées. Leurs étamines sont alternisépales, de même que les
valves des fruits, tandis que les styles sont superposés aux pièces du
périanthe
Dans les Schiedea, plantes herbacées ou suffrutescentes, des îles
Sandwich, le port, les fleurs rappellent d'ordinaire les Stellaria; mais
il y a devant chaque sépale une languette qu'on a décrite comme un
pétale ; l'androcée est diplostémoné, et il y a de deux à cinq carpelles
au gynécée. On en a rapproché VAlsinodendron, arbuste du même
pays, qui a, dit-on, quatre sépales un peu charnus, sans corolle et sans
staminodes, avec dix étamines fertiles et un gynécée formé de quatre
à sept carpelles.
Le Queria hispanica, herbe annuelle des régions méditerranéenne
et caucasique, a aussi des languettes linéaires en face des sépales, et