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plus souvent au nombre de quatre, et les ovules sont anatropes. Audessous
de leurs fleurs se trouve immédiatement la gangue busilaire
de la plante, qui vit sous l'écorce de l'arbre-nourrice, et qui porte
un nombre variable de bractées, tantôt distantes ou tantôt rapprochées
du périanthe .
IV. SÉRIE DES RAFFLESIA.
Les Rafplesia 1 (fig. 41, 4 V 2) ont des fleurs dioïques. En étudiant
d'abord les femelles, on voit qu'elles ont un réceptacle concave
dont le fond loge l'ovaire adné, au-dessus duquel il se prolonge
plus ou moins en une coupe évasée. Les bords de celle-ci portent
cinq sépales, larges, concaves, imbriqués, souvent plus tard étalés ou
récurvés. L'ovaire est surmonte d'une épaisse et courte colonne stylaire,
qui se dilate supérieurement en un large plateau discoïde, à
bords relevés. Sous ses bords, le pourtour du plateau est creusé d'un
nombre variable de cavités qui logent, comme dans des nids, autant
d'anthères rudimentaires et stériles. Quant à la concavité supérieure
du plateau, elle est hérissée d'un nombre indéfini de brandies stylairo.
coniques, dressées, à sommet non renflé, papilleux et stigmatifère
L ovaire infère est uniloculaire; sa cavité est remplie de placentas
labyrinlhiformes, anastomosés, limitant un grand nombre de petites
lacunes sur les parois desquelles s'insèrent les ovules. Ceux-ci sont
supportés par un funicule, arqué ou coudé, sur lequel ils se réfléchissent
plus ou moins' 2 Dans la fleur mâle, il n'y a point de cavité
ovarienne, et les styles sont lisses, non stigniat.ifères. Mais les anthères
et les cavités dans lesquelles elles sont nichées prennent beaucoup
plus de développement; et chaque anthère, sessilc, globuleuse,
multicellulaire, s'ouvre au sommet par un pore qui laisse échapper
le pollen 3 Le fruit, plus ou moins coriace ou charnu, contient un
grand nombre de graines, à peine plus larges que leur funicule dilaté,
et renfermant, sous leurs téguments résistants et Iacuneux, un
I. U. l!n., in Tram. Linn. Soc, XUI, 2)1, HOOK. F., iu DC- l'rmtr., XVII, 110; Gen., III,
l. 15-22; XIX, 212, t 22-211; in Ann. se. nat., 119, n. 3.
sér. '2, I, ïlil. — FAIM.., Gen., n. 727. — Bi. , 2. Aussi les décrit-on comme anatropes; mais
/•'/. Jar., Rkuanlh., 7, t. 1-3. — DE VniE-E, il n'y a pas d'ovules anatropes à raphé libre.
Miinnyr. Rafjles. (1851), c. tab. — TI:M:IIKM., 3. Il est, dans ce groupe, globuleux ou ellip­
in Bout, .luiirn. Xat. Ilist., ser. I, IX, t. G. — soïde, ou trilobé, souvent vis pieux.