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SCROI'ULARIACÉES. 395<br />

Les Torenia (fig. 559, 560) donnent leur nom à une sous-série<br />

(Toréniées) dans laquelle le calice a ses pièces libres ou unies, avec<br />

une corolle bilabiée et quatre étamines dont deux s'insèrent vers lu<br />

gorge de la corolle, et deux autres dans son tube. Les premières<br />

peuvent être stériles; leur filet porte souvent une dent, une écaille<br />

ou une soie accessoire. Les anthères se collent d'ordinaire deux à deux,<br />

et le fruit a des valves indivises. On range encore ici les genres 1res<br />

voisins Diceros, Cnranqu et Craterostigma.<br />

XVI. SÉRIE DES DIGITAL KS<br />

Les fleurs sont, dans les Digitales 1 (fig. 561-567), hermaphrodites<br />

et irrégulières. Leur réceptacle légèrement convexe porte un calice de<br />

cinq sépales, libres ou à peu près, le plus souvent disposés dans le<br />

bouton en préfloraison quinconciale. L'un d'eux, le postérieur, souvent<br />

plus étroit que les autres, est presque toujours recouvrant par ses deux<br />

bords; les deux latéraux sont presque toujours enveloppés de toutes<br />

paris. La corolle, déclinée, irrégulièrement subcampanulée, à tube plus<br />

ou moins renflé à sa base et rélrécie un peu plus haut, a son limbe plus<br />

ou moins nettement bilabié, formé de quatre lobes<br />

peu profonds : les deux latéraux plus petits que les<br />

autres et extérieurs dans la préfloraison; l'antérieur,<br />

le plus grand de tous, ordinairement recouvert<br />

par le postérieur qui est entier, émarginé ou<br />

bilobé; ce qui indique qu'il répond aux deux<br />

divisions postérieures de la corolle Les étamines.<br />

insérées sur le tube de la corolle et plus courtes<br />

qu'elle, sont didynames, les deux antérieures étant<br />

les plus grandes. Chacune d'elles est formée d'un<br />

filet coudé et d'une anthère à deux loges, divergentes dans leur portion<br />

inférieure, introrses et déhiscentes par une fente longitudinale. Les<br />

quatre anthères se rapprochent finalement par paires superposées du<br />

côté postérieur de la corolle. Le gynécée supère est formé d'un ovaire<br />

1. T., InsL, 165 (part.), t. 73. — L., Gen., — LINDL., Digit. Monogr. (1821). — ENHL.,<br />

n. 758. — J., Gen., 120. — G.ERTN., FrucL, Gen., n. 3915. — BENTH., in DC. Prodr., X,<br />

t. 53. — LAMK, Dict., Il, 278; Suppl., II, 481; 119 ; Gen., II, 960, n. 103. — H. BN, in Payer<br />

III., t. 525. — NEES, Gen. Fl germ.. XVI, 4. Leç. Fam. nal.. 210.

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