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SAL1CACÉES. m
fleurs mâles ont des étamines en petit nombre (de quatre à huit) ou
plus souvent en nombre très considérable. Les fleurs femelles ont un
gynécée à deux, trois ou quatre carpelles, avec des placentas pariétaux
ou presque basilaires, portant chacun une couple ou un plus
Populus nivea.
Fig. 296. Fleur femelle (f). Fig. 297. Fleur femelle, coupe longitudinale.
grand nombre d'ovules anatropes. L'aigrette séminale est souvent
très développée. Ce sont des arbres de l'hémisphère boréal des deux
mondes, à feuilles souvent larges et à chatons d'ordinaire pendants.
Formée de ces deux genres, cette famille, autrefois confondue parmi
les Amentacées 1 , avec les Castanéacées dont elle a d'ordinaire l'inflorescence
en chatons, mais dont elle se distingue surtout par sa placentation
pariétale, a été établie par B.-MIRBEL 2 NOUS avons adopté
l'idée émise par plusieurs botanistes éminents, repoussée par un certain
nombre d'autres, que les Saules représentent une forme réduite
des Tamarix, à fleurs unisexuées et sans périanthe; celui-ci nous
montrant déjà un certain degré de développement dans les Peupliers.
Les deux genres sont surtout utiles par leur bois, en général peu
résistant et facile à mettre en œuvre. On emploie surtout, sous le nom
1. A.-L. Juss., Gen. (1789), 408. Gen., III, 411, Ord. 90. — Saliceœ H. B. K.,
2. Salicineœ B.-MIRB., Élém.,U (1815), 205 Nov. gen. et spec, II (1817), 22. — Salicaceœ
(part.). — L.-C RICH., ex A. RICH., Êlém., éd. LINDL., Nat. Sysl, éd. 2, 186; Veg. Kingd.,
i, 560. — ENDL., Gen., 290, Ord. 99. — B. H., 254, Ord. 80.