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HISTOIRE DES PLANTES.
et cinq pétales inégaux, imbriqués, rapprochés en une corolle qui
s'ouvre souvent d'un coté. Leurs étamines sont le plus souvent au
nombre de trois, et leur ovaire triovulé devient une capsule trivalve
et trisperme. UHectorel/a, petite herbe cespiteuse de la Nouvelle-
Zélande, a deux sépales courts, persistants, une corolle pentamère et
cinq étamines. qu on dit insérées sur le tube de la corolle gamopétale à
sa base Son style se termine par un, deux ou trois lobes stigniatileres.
Dans les trois genres américains Monocosmia, Calgplrtdium et
Sylvwu, la fleur est monandre. Tous ont deux sépales. Dans les
Monocosmia (fig. 80), il y a quatre pétales
Monocosmia monandra, bisériés. Dans les Cnlyptridium, il n'y en a
que deux, et le fruit est une sorte de gousse
bivalve qui rappelle celle des Légumineuses
et s'ouvre en deux panneaux. Les Sglvwii,
tous chiliens, ont, dit-on, trois ou quatre
pétales et un petit fruit monosperme, sec,
Fig. 86. Fleur. membraneux et indéhiscent.
Les Leieisia, herbes vivaces de l'Amérique
du ÎXord, ont de grandes fleurs qui rappellent celles des Pourpiers,
mais elles se distinguent par leurs sépales au nombre de cinq à huit,
et leurs pétales au nombre de six à dix; ce qui fait que les Lewisiu
servent à relier les Portulacacées aux Mésembryanthémacées d'une
part, et de l'autre aux Caryophyllacées.
II. SÉRIE DES AIZOON
Avec des fleurs régulières, hermaphrodites et apétales, les Aizooif
(fig. 87-01) ont un réceptacle légèrement concave, dont les bords
portent cinq sépales imbriqués en quinconce, et, plus intérieurement,
un nombre variable d'étainines à filet grêle' 2 et à anthère biloculaire,
introrse, déhiscente par deux fentes longitudinales. Ces étamines
forment cinq groupes alternisépales. Le gynécée est libre. Son ovaire
a cinq loges oppositisépales ou plus rarement quatre loges, et il est
1. h.. Gen., n. 629. — C.EIITN., Fruit., I, n. 3. — Firmden DILL., II. eltli., fig. 143. -
t. 76. — LAMK, ///., t. 137. — DC, Prodr., Vesliugin FARR., Helmst-, 3l,:V
III, 153. — E.MIL., Gen., n. 5165. — 11. lt.\, in 2. Monililornie dans l'espèce australienne,
Payer Fam. nul., 382. — B. H., Gen., I, 854, VA. iptadrtfulnm F. MCEI.I..