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CHÉNOPODIACÉES. 16i<br />

phrénées, à anthères biloculaires, à deux ou plusieurs ovules basilaires.<br />

Fruit membraneux ou charnu. — 5 genres.<br />

Ainsi constituée, cette famille comprend 127 genres' et plus de<br />

1000 espèces, qui habitent toutes les régions du globe. Les Amarantées,<br />

Gomphrénées et Célosiées manquent généralement dans les<br />

pays froids. Les Ghénopodiées sont surtout des plantes des décombres<br />

et plus souvent des terrains salés, principalement des plages maritimes.<br />

Les affinités du groupe sont multiples. En somme les Chénopodiacées<br />

ne peuvent se séparer des Caryophyllacées, telles que nous les<br />

avons comprises, que par des limites de convention. Sans doute une<br />

Lychnidée supérieure, telle qu un Dianthus ou un Githago, paraît<br />

extrêmement différente par le port, l'insertion des feuilles, la taille et<br />

l'éclat des fleurs dipérianthées, le fruit polysperme, etc., d'un Amarantus<br />

ou d'un Chenopodium; mais on trouve tous les intermédiaires<br />

parmi les Scléranthées, Cométées, Illécébrées, etc. 2 Ainsi, les Polycnemum<br />

sont inséparables des Camphorosma; ils unissent les Salsolacées<br />

aux Amarantées, et ils ont été attribués par les uns aux Chénopodiées,<br />

par les autres aux Paronychiées. On a fait des Lithophila,<br />

qui sont des Alternanlhera (Gomphrénées), un genre de Paronychiées.<br />

Le Guilleminea, inséparable des Cladothrix (Gomphrénées), a le réceptacle<br />

concave et l'organisation florale des Scléranthées, et leur a été,<br />

non sans raison, rapporté 3 . On trouve dans toutes les collections des<br />

Amarantées, telles que les Psilostachys, classées parmi les Cérastiées<br />

dont elles ont souvent le port. Il est inutile de multiplier ces exemples.<br />

Les Chénopodiacées ont aussi d'étroites affinités avec les Phytolaceaeées<br />

dont nous aurions voulu les rapprocher davantage. Mais nous<br />

avons dit qu elles s'en distinguent par leurs carpelles, ordinairement<br />

au nombre de deux 4 , unis bords à bords en un ovaire uniloculaire,<br />

1. Sans parler de ceux qui sont trop imparfaitement<br />

connus pour être définitivement<br />

classés, et dont les noms suivent:<br />

1° Phyllepidium RAFIN. (in Med. Rep. N.­<br />

York (1808). — DESVX, Journ. Bot., I, 218. —<br />

MOQ., in DC. Prodr.., XIII, p. II, 423). Herbe<br />

des États-Unis, attribuée aux Amarantacécs<br />

(Cruîeta?); 2° Lenùa PHIL. (in Linnœa, XXXIII,<br />

222). Petite plante des Andes chiliennes, à<br />

feuilles rappelant celles des Pins, placée par<br />

l'auteur près des Mrva.<br />

2. Les caractères histologiques, quoique présentant<br />

souvent de grandes différences de détail,<br />

ducs au port, à la disposition variable des<br />

feuilles, à la consistance des tiges, etc., sont<br />

également analogues au fond (UNG., Ueb. d.<br />

Bau Dicotyledonenstam. (1840). — DE GERNET,<br />

in Bull. Soc. nat. Mosc. (1859), 164. — RECN.,<br />

in Ann. se nat., sér. 4, XIV, 118 (Caryophyllées),<br />

127 (Amarantucées), 133 (Chénopodées).<br />

— SOLERED., Syst. Wert llolistr. Dicot., 211<br />

(Amarantaceen), 213 (Chenopodiaceen).<br />

3. H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par., 636.<br />

i. Nous n'avons de doute que pour les Leucastérées<br />

(p. 149) qui ont le style simple et qui<br />

relient les Chénopodiacées aux Nyclaginacées;<br />

mais l'étude de leur développement n'a pas<br />

encore, que nous sachions, é(é f.iite.<br />

îx. - U

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