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SCROI ULARIACEES. ICI
style, d'abord incurvé, dont le sommet sligmalifère est claviforine,
entier ou inégalement bilobé. Le fruit esl une capsule loculicide, dont
les valves, septilères sur leur ligne médiane, demeurent entières ou se
partagent en deux moitiés Les graines sont oblongues, anguleuses ou
cunéiformes, à tégument extérieur lâche, à embryon entouré d'un
albumen charnu. On distingue une trentaine 1 d'espèces de ce genre,
des deux Amériques, tropicales et extratropicales; ce sont des herbes,
parfois frutescentes à la base, glabres ou scabres,
à feuilles opposées, au moins les inférieures, en- Gei
tières ou incisées; les supérieures réduites à des
bractées. Les fleurs" 2 forment, au sommet des
rameaux, des grappes biches, simples ou composées;
elles sont dépourvues de bractéoles el parfois
presque sessiles.
A colé des Cerardia se placent les vingl-cinq
genres très analogues par leurs fleurs : SU via,
Seymeria, Macranthera -, Eslerhu:ga, Radamea,
Rhaphisperntum, Craderia, Bultoniu, Centrantheru,
Mie ranger la, Sopubia, Leptorhabdos, Buchnera,
Striga, Cycnium, Ramphicarpa, Escobedia, Physocalyx,
Alectra, Melasma, Campbellia, Hyobancke et
Harrega; les trois derniers parasites, aphylles et colorés, à port
d'Orobanches et ne se distinguant absolument de ces dernières que
par leur mode de placentation, c'est-à-dire par leurs loges ovariennes
complètes. Ils sont de l'ancien monde ; tandis que les quatre genres
qui les précèdent sont américains, de même que les Silvia, Macranthera
et Esterhazya. Les Seymeria et Buchnara sont communs aux
deux continents. Tous les autres genres de cette série sont uniquement
de l'ancien inonde; et parmi eux, le genre Leptorhabdos se distingue
par ses loges ovariennes biovulées.
I. MART., Noe. yen. et spec, t. 205 (Virgu- N.-Amer., 218, 290, 482. V>ALl\, Rep., VI,
laria), 206, 207. — J.-A. SCHM., in Mart. Fl. 619 (Dasgstoma).
bras., VIII, 277, t. 18. — A. CRAY, Syn. Fl. 2. Jaunes, rouges, rose- ou violacée^.