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HISTOIRE DES PLANTES.
et qui représente le tvpe les fleurs sont
1 le plus complet de cette série. I.
le plus souvent régulières et hermaphrodites. Leur réceptacle a la
forme d'une courte et épaisse colonne, qui, près de sa base, porte le
calice gamosépale, à cinq divisions, souvent peu prolondes, imbriquées
en quinconce, et plus haut, après un enfre-n.eud vide, de longueur
variable, une corolle de cinq pétales et deux verlicilles androcéens.
Les pétales forment une corolle dite caryophyllée, ce>t-à-dire qu'ils
ont chacun un onglet étroit, allongé, et un limbe entier, bilobé ou
lacinié-. Leur préfloraison est imbriquée ou tordue Les étamines,
insérées avec les pétales et ordinairement un peu unies avec leur base
en un court anneau, sont au nombre de
Lychnis Viscaria.
dix et superposées, cinq aux divisions du
calice et cinq aux pétales. Ces dernières
sont plus courtes et plus extérieures. Elles
ont un filet subulé et une anthère introrse,
dorsifixe, biloculaire et déhiscente
par deux fentes longitudinales 3 Le gynécée,
dont l'insertion est plus ou moins
éloignée de celle des étamines, se compose
d'un ovaire supère, à cinq loges surmontées
d'un même nombre de branches stylaires
et chargées de poils. Les loges
ovariennes sont alternipétales. Les cloisons qui les séparent les unes
des autres sont primitivement complètes ; après quoi elles se détruisent
en partie, de sorte que les cinq placentas axiles s'isolent au centre de
la fleur et simulent par leur réunion un unique placenta central-libre.
Dans f angle interne de chaque loge s'insèrent de nombreux ovules,
disposés d'abord sur deux rangées verticales dans chaque loge, et campylolropes,
avec le micropyle dirigé en dehors et plus ou moins en
bas 1 Fig. 103. Diagramme floral
. Le fruit est une capsule qui s'ouvre en haut en autant de dents
ou de valves courtes, entières ou bifides, qu'il y a de divisions au style;
et les graines, attachées par un bile marginal, contiennent, sous leurs
I. T., Inst., 333, t. 175. — AmNs., Fam.
despl., U, 251-. — [.., Gen., n. 581. — J., Gen.,
3H2. — DC, Prodr., I, 385. — K,\m.., Gen., n.
5259. — B. IL, lien., I, 117, n. 10. — lledcoma
LOIR.. Fi. cocliinih., 351 lex ENDL.).
2. Au point de réunion du limbe et de l'onglet
se trouve souvent une lame liguliforme,
ordinairement liilobée. constituant avec les ligules
dc-< autres |xH;des ce qu'on appelle la
couronne ou coronule.
3. Le pollen est spliérique dans ce genre, avec
environ douze porcs dans le L. cltalcedonica(\i.
Mon D. Dans la familie en général, les porcs
sont situés dans des enfoncements de l'exliyménine
et fermés dans les grains les plus
gros par des opercules. Leur volume et leiir
nombre sont très variables, et il v a jusqu'à une
vingtaine de pores dans les Drypis, certains
Aremnia, etc.
I. Us oui double tégument.