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fente commune. Celles des étamines postérieures sont d'ordinaire plus
petites et souvent même stériles. L'ovaire est à deux loges multiovulées,
et le style se termine par une petite tète émarginée. Le fruit
capsulaire est comprimé perpendiculairement à la cloison, septicide,
et à valves finalement bifides, adhérentes en bas à la colonne placentaire,
prolongées sur le dos en une aile courte et rigide. Les graines,
Aptosimum indivisum.
Fig. 182. Fleur (i). Fig. 481. Gynécée, coupe
longitudinale.
Fig. 483. Fleur, coupe
longitudinale.
supportées par un court funicule don t le sommet se dilate en une cupule
arillaire, sont arquées, descendantes, rugueuses, albuminées, et ont
un embryon droit ou légèrement arqué, à cotylédons inférieurs ovales.
On a décrit neufAptosimum, de l'Afrique australe et tropicale-orientale.
Ce sont des herbes touffues, cespiteuses, ou des arbrisseaux trapus, à
feuilles alternes, rapprochées, étroites et allongées, uninerves, à
fleurs 1 axillaires, sessiles, solitaires, accompagnées de deux bractéoles
latérales.
A côté des Aptosimum on place les Peliostomum, de l'Afrique
australe, et les Anticharis, de l'Afrique chaude et extra-tropicale, de
l'Arabie, qui ont : les premiers, quatre étamines fertiles, un fruit ovaleoblong,
comprimé au sommet et des fleurs sessiles ou à peu près ; les
derniers, des fleurs pédicellées, avec deux bractéoles et seulement deux
grandes étamines fertiles à loges conlluentes. Leur fruit est à la lois
septicide et loculicide. Ce sont des herbes chargées de poils visqueux.
Généralement bleuâtres, de petite taille et à corolles peu éclatantes, cachées entre les feuilles.