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SCROlTLARtACÉES. :;;)!)
On range à côlé des Digitales et dans une même sous-série (Eudigitalées),
les Camptoloma, les Erinus (fig. 568-571), les Campylanthus,
et deux genres k feuilles opposées, les Lafuentea et les Ourisia.
Dans la sous-série des Scopariees sont réunis des genres à corolle
pourvue d'un tube court, à limbe subrotacé; l'androcée isostémoné
quand ce limbe est tétrainère. Tels sont les Scoparia (fig. 572, 573) et
les Capraria. Les Oftia (fig. 574, 575), de l'Afrique tropicale, souvent
rapporlés aux Verbénacées, aux Myoporées, etc., sont ici exceptionnels,
et par la plus grande longueur du tube de leur corolle, et par le nombre
restreint de leurs ovules (le plus souvent quatre dans chaque loge).
Les Hemiphragma, de l'Himalaya,sont exceptionnels encore, parleurs
feuilles dimorphes et par leur fruit plus ou moins charnu, quoique
finalement déhiscent.
Les Sibthorpia. à la fois européens, africains et américains, sont
anormaux aussi par le nombre des parties de leur fleur; ils ont jusqu'à
huit lobes à la corolle et un môme nombre d'étamines alternes.
Les Véroniques (fig. 576-582) pourraient constituer une série
distincte., si une foule de types ne les reliaient insensiblement aux
Digitalées proprement dites. On n'en forme donc qu'une sous-série
(Vérouicées), à calice formé de quatre ou cinq pièces, avec une corolle
dont le tube est ou presque nul, ou plus ou moins étiré. L'androcée
est formé de deux élamines ou de quatre, peu inégales, et le< loges de