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liO HISTOIRE DES PLANTES.<br />

renflée. Dans la loge ovarienne, il y a un funicule basilaire, grêle, du<br />

sommet duquel pend un ovule eampylotrope, à micropyle finalement<br />

supérieur. Le fruit est sec, membraneux,comprimé, entouré du périanthe;<br />

il renferme une graine libre, renversée, rugueuse, dontralbumen<br />

farineux est entouré d'un embryon annulaire, à radicule tournée en<br />

haut, à cotylédons semi-cylindriques. Ce sont des herbes annuelles,<br />

ramifiées et couchées, glabres ou chargées de poils. Leurs feuilles sont<br />

alternes, sessiles, aiguës, à base dilatée, souvent un peu scarieuse sur<br />

les bords. Les fleurs sont axillaires, solitaires, sessiles, accompagnées<br />

de deux bractéoles latérales dans l'aisselle desquelles il y a assez<br />

souvent un rameau qui occupe le côté de la fleur. Les deux ou trois<br />

espèces connues 1 habitent tout l'Orient, l'Europe moyenne et méridionale,<br />

le nord de l'Afrique; quelques-unes ont d'ailleurs été transportées<br />

en Amérique.<br />

On range à côté de ce genre 2 les Hemichroa et les Nitrophila.<br />

Les premiers sont australiens, herbacés ou frutescents, à feuilles<br />

alternes, linéaires, à fleurs de Polgenemum, avec trois ou cinq étamines<br />

à anthères biloculaires. Le Nitrophila oceidentalis est originaire<br />

de l'Amérique du Nord; il a des feuilles opposées, sessiles et<br />

glabres, charnues. Ses fleurs sont axillaires, solitaires et sessiles. Leur<br />

androcée périgyne est formé de cinq étamines oppositisépales.<br />

III. SERIE DES SALICORNES,<br />

Les Salicornes 3 (fig. 189-194) ont des fleurs hermaphrodites ou<br />

polygames. Leur calice est gamosépale, en forme de sac plus ou moins<br />

irrégulier, membraneux d'abord, plus tard d'ordinaire plus ou moins<br />

épaissi et même charnu. Son sommet porte une ouverture étroite,<br />

découpée de trois ou quatre petites dents inégales et imbriquées. Au<br />

fond s'insèrent deux étamines hypogynes : une antérieure et une postérieure,<br />

ou bien cette dernière seule existe. Elles sont hypogynes et<br />

formées d'un filet à sommet atténué, exsert, et d'une anthère bilocu-<br />

1. JACQ, AV. austr., t. 365 —WILLK. et LGE, L., Gen., 86. — LAMK, ///., t. 1. — MOQ., in<br />

Prodr. Fl. hisp., I, 278. _ Boiss., A7, or., I, DC Prodr., XIII, p. Il, 114, 461. — Ennh.,Gen .<br />

9...,. - - GREN. et GODR., Fl. de Fr., I, 615. n. 1908. — PAYER, Leç. Fam. nat., 37. — l.'sr..-<br />

— SCIIIR, in lEsterr. Bot. Zi'ilschr. (ls*69j, STEHNIJ., in . Ut. Congr. bot. Firein. ( 1871), 272,<br />

U0 - fig. Kl, 11 ; 278, fig. 17-20; 291. — NEKS, lien.<br />

2. On devrait peut-être les en séparer à tilre Fi. germ., MonochL, n. 68 (part.). — li. IL,<br />

de série là anthères l.iloenlaircs). Gen., III, 66, n. 48. — II. UN, in Bull. Soc.<br />

'•'. Saliitirnia T., Inst., Cor., 51, t. 485. — Linn. Par., 620.

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