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CHÉN0P0D1ACÉES. 131
ment concave. Leur calice est, imbriqué dans le boulon. Los cinq
étamines, superposées à ses divisions, sont libres ou légèrement unies
par la base de leurs filets, et pourvues d'une anthère iulrorse, à deux
loges libres dans une grande portion de leur étendue et déhiscentes
par des fentes longitudinales 1 Le gynécée est formé d'un ovaire libre,
uniloculaire, surmonté d'un style à deux ou trois branches stigmalifères,
et la loge ovarienne renferme un seul ovule, in.-éré sur un
funicule presque dressé; campylotrope et dirigeant son micropyle en
bas 2 . Le fruit est sec, globuleux, ovoïde ou déprimé, accompagné du
calice herbacé ou marcescent. Sa graine est dressée ou plus souvent
horizontale, à téguments durs et coriaces, à albumen farineux abondant.
Celui-ci est entouré par l'embryon, complètement ou incomplètement
annulaire, qui a des cotylédons étroits, appliqués l'un contre
l'autre, et une radicule tournée en bas ou latérale.et
centrifuge, située en direction incombante.
Il y a des Chénopodes polygames; il y en a
dont le calice est réduit à un, deux, trois ou
quatre sépales libres. Le nombre des étamines
varie de même. Le réceptacle varie de forme,
tantôt un peu saillant ou horizontal, tantôt en
forme de cupule, ce'qui rend l'insertion un peu
périgynique. Le nombre des styles peut s'élever
jusqu'à trois, quatre ou cinq, comme il arrive
dans les Agatophyton 3 . Les Bliliun ' ont un calice
qui devient épais, charnu et succulent, et leurs 1 -'
Chenopodium (Teloxis)
uristatum.
Fig. 167. Hameau
florifère.
graines peuvent être, sur un même pied, ici dressées et là horizontales.
Les Oxybashont le calice beaucoup moins charnu et court; ce sont
d'ailleurs des Blitum. Les Ambrina 5 i espèces odorantes, dont le
calice persistant est pentagonal, ont aussi de deux à quatre branches
stylaires, quelquefois même cinq dans la section Botrydium 6 Les
in DC. Prodr., XIII, p. II, 61. — ENDL., Gen., sommet nucellaire sort une dilatation en forme
n. 1930. — I'AYEH, Lee Fam. nul., 33. — B. de grnsse vésicule, qui se rencontre dans
IL, Gen., III, 51, n. 8. — NCKS, Gen. Fl. germ. d'autres yenres et dont le rôle e>( peu connu.
— Oxijbasis KAR. et Km., in Bull. Soc Mosc. 3. Moo , in Ami. se mit., sér. 2, I, -Jlll,
(IfUli, 738. — Oligandra -LESN., in Limitai, t. 10, e — Urtlt'isporum G.-A. .MEY., ex NÉES,
IX, l'.i'.l. —Lipandra Mon., Cheivip. Ennm , 19. Gen. Fl. yerm., Mnnuchl., n. 5s.
— Ohyinillti'ra EXDL., Gen., Snppl., I. 1377.— 4. T.. huit., 507, t. 288. — L., Gen., n. 14.
Gtindriloii STEUD., A'um., cd. 2, I, 0i'>2. — GKHT.V., Frud., Il, t. 126. — I.WIK. ///.,
1. Le pollen est généralement, dans cette t. 5. — Tnii'., in Dicl. se nu!., Atl., t 19. —
série (H. Moue),' spliérupie, avec une membrane I'.NDL., Gen., n. 1921. — Murocarpus MOENCH,
externe finement ponctuée; un yi'uiu porte Metli., 312.
environ trente pures.
5. si'ACii, Suit, à Bu If., V, 295.
2. Il a double tégument, et souvent de son 6. Si'Acn, loc cit., 238.