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PLANTAGINACÉES. 211
plus ou moins scarieux. La corolle 1 , régulière, gamopétale, plus ou
moins scarieuse, marcescente, a un tube cylindrique ou resserré sous
le limbe qui est partagé en quatre lobes, dont deux latéraux, imbriqués
ou tordus dans le bouton. Les étamines, au nombre de quatre,
sont insérées à,une hauteur variable
sur la corolle, avec les lobes de
laquelle elles alternent. Leurs filets
sont indupliqués dans le bouton;
puis ils deviennent généralement
exserts en se redressant, et supportent
chacun une anthère introrse,
versatile, biloculaire, apiculée,
s'ouvrant par deux fentes longitudinales
2 Le gynécée supère se
compose d'un ovaire à deux loges,
antérieure et postérieure, ou complètes,
ou incomplètes 3 ; surmonté
d'un style grêle, entier ou à peu
près, et chargé de poils papilleux
disposés sur tout son pourtour ou
sur deux surfaces opposées, môme
sur quatre bandes verticales. Il
y a dans chaque loge un ou plusieurs
ovules ascendants, incom­
Planlago major.
Fig. 331. Fleur,
coupe longitudinale (f).
Fig. 332. Gynécée.
plètement anatropes, à micropyle tourné en bas et en dehors 4 . Une
des deux loges peut être dépourvue d'ovules. 11 y en a souvent deux
dans une loge et un seul dans l'autre ; ailleurs, deux, trois, ou quatre
dans chaque loge; ailleurs.encore un nombre plus considérable 5 . Le
fruit est une pyxide, uni- ou biloculaire, s'ouvrant près de sa base ou
vers le milieu de sa hauteur, et renfermant une ou quelques graines,
globuleuses, aplaties, anguleuses ou comprimées de dehors en dedans,
insérées par leur face ventrale plane ou concave et contenant sous
1. On l'a décrite comme un calice, et, par
suite, le calice comme un involucre.
2. Le pollen est « sphérique et opaque, avec
des poresépars sans ordre: P. luneeohtla (onze
à douze pores); P. Wulfenii (sept à neuf pores) »
(II. MOIIL, in Ann. se mit., ser. 2, III, 314>.
3. Les cloisons pouvant se résorber en partie,
comme dans les Caryophyllacées, mais à un
moindre degré. U peut se développer aussi des
fausses cloisons interposées aux divers ovules
d'une même loge, et qui, dans ce cas, partagent
l'ovaire en trois ou quatre cavités secondaires.
4. A tégument simple. Le placenta s'accroît
plus ou moins au-dessous des ovules en une
sorte de corne ou de capuclron, à peu près
comme dans les Acanthacées ; ou bien il s'épaissit
assez régulièrement autour des ovules.
5. H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par., 663. Le
P. major peut en avoir jusqu'à une douzaine
et rarement plus.