5 ?-?WL

AKISTOLOCIIIACEES. 15
albumen celluleux, formé d'un petit nombre de grands phytocyste>,
et un très petit embryon ', On dislingue cinq ou six espèces - deBafflesia.
Ce sont des plantes charnues, parasites sur certaines racines 3 ;
colorées, à rhizome inné, portant çà et là des fleurs solitaires, gigantesques
4 , qui viennent s'épanouir à la surface du sol, et qui sont
accompagnées de bractées imbriquées, faisant pour ainsi dire suite
en dehors aux folioles du périanthe et plus ou moins adnées en dehors
au réceptacle floral. Toutes les espèces sont originaires de l'archipel
Malais et des Philippines.
A côté des Raffiesia se rangent les Brngmansia et les Sapria. Les
premiers sont aussi de l'archipel Malais: ils ont le parasitisme et l'organisation
florale des Rafflesia ; mais les lobes de leur périanthe sont
bi- ou trifides et valvaires-indupliqués; leurs anthères s'ouvrent par
deux pores superposés, et le sommet de leur style est indivis. Le Sapria,
qui croît au Bengale, a aussi le sommet du style indivis, conique.
Son périanthe est formé de deux séries de cinq folioles chacune, et ses
anthères s'ouvrent par un pore unique.
V. SÉRIE DES HVDNORA.
Les Ihjdnora' 6 (fig. 43) ont des fleurs hermaphrodites, à réceptacle
concave, logeant dans le fond de sa concavité l'ovaire infère et adnô.
Plus haut, il se prolonge en un tube à paroi coriace, souvent plus ou
moins resserré à son orifice. Là s'insèrent les lobes du périanthe, au
nombre de trois, quatre ou cinq, épais, taillés en coin et disposés
dans le bouton en préfloraison valvaire ou plus ou moins indupliquée.
Plus bas, le réceptacle porte autant d'étamines connées qu'il y a de
lobes au périanthe. Elles leur sont alternes, et consistent en un filet
1. SOLMS-LAUB., Ueb.d. Bau d. Samen Raffles. interne du périanthe est chargée de papilles, de
Itnd Ilydnor., in Bot. Jalir., XXXII, t. 8, fig. I, tubercules ou de rameuta, qui ont pu servir à
•1, 5.
la distinction des espèces.
2. Mio., FI. iml.-bat., I, IL t. 29, 30; Anal. 5. Tiuxi:.,in Yet. Akail.Handl. Stockh.(\~~:,),
bot. liai., III, t. 2, 3. — IIOOK., Gomp. Bot. 69, t. 2; (1777), lii, t. i. — (', EIIT.N., Frucl.,
Mag.,1, t. 14, 15. — IÎKCC, in N. Giom. bot. II, t. 137. —P.. BR., in Trans. Linn. Soc, XIX.
ital.,\ll,ll. — SUKI.NC, inCompt. rend.Ass.fr., t. 27-30. -- E. MEY., in A. Acl. nat. cur., XVI.
X, 621, t. 11, 12. — IIIEROX., in Gartenfl. t. 58, 59. — TRATTIN., Thés, bot., t. 31. -
(1885), 3, t. 1177.— /•'/. serr., t. 1505-1508. WEDD., in Ann. se. nat., sér. 3, XIV, t. 8. —
3. Celles des Vilis de la section Gissus. EMU,., Gen., 75, n. 724. — HIJOK. F., in DCi.
Klles peuvent, dit-on, avoir un mètre de Prodr., XVII 109; Gen., III, 120, n. (i. —
diamètre. Leur couleur est vineuse, pourprée ou SOI.MS-LAUB., in Bot. Zeit. (187 i), 385, t. 8.
brune; leur odeur est cadavérique. La surface H. UN, in Bull. Soc. Linn. Par., 537.