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CARYOPHYLLACÉES. 101
de deux branches stylaires. Mais dans sa loge unique, il y a deux ovules
basilaires ; et c'est ce qui fait de ce genre un type intermédiaire entre
les précédents et certaines Phytolaceaeées, telles que les Limeum, etc
VII. SÉRIE DES ILLECEBRUM.
Les Illecebrum 1 (fig. 156) ont des fleurs régulières, hermaphrodites
ou polygames, à réceptacle en forme de coupe peu profonde. Ses bords
supportent cinq sépales concaves, en forme de capuchon étroit et
allongé, d'abord quinconciaux, puis valvaires-indupliqués, à sommte
atténué en pointe; ils s'épaississent graduellement et
deviennent blancs et subéreux autour du fruit, qu'ils verticiiiatum.
cachent totalement. En dedans du périanthe, les bords
de la coupe réceptaculaire portent cinq languettes se-'
tacées, aiguës, alternisépales, assez souvent considérées
comme des staminodes, et cinq étamines oppositisépales,
dont trois ou quatre peuvent manquer, et qui sont
formées chacune d'un filet grêle et d'une anthère Fig. 156.
didyme, incluse, introrse et déhiscente par deux fentes
longitudinales. Le gynécée, inséré au fond du réceptacle, se compose
d'un ovaire libre, uniloculaire et surmonté d'un très court
style trapu, à sommet stigmatifère obscurément bilobé. Dans la loge
ovarienne se voit un placenta basilaire qui supporte, au bout d'un
funicule dressé, un ovule subanatrope ou incomplètement campylotrope,
à micropyle dirigé en bas. Le fruit est sec, membraneux, et finit
par se déchirer vers sa base en un nombre de lanières qui varie de
quatre à dix. La graine ascendante renferme, sous ses téguments
crustacés, un embryon dorsal, entourant incomplètement un albumen
farineux central, et dirigeant sa radicule en bas. Le seul Illeeebrum
connu 2 est herbacé, annuel, humble et diffus, glabre, avec des feuilles
opposées dont les paires rapprochées peuvent simuler des verticilles.
Leur limbe est sessile, ovale-oblong ou obovale, entier, et leur base
est dilatée en courtes stipules membraneuses et scarieuses. Les fleurs
1. L., Gen., n. 290 (part.). — G^ERTN. F., Handb., t. 50.— VILL., in Schrad. Journ. (1801),
Frud., III, 36, t. 184. — J., in Mém. Mus., II, 409, t. i. —GREN. et GODR., Fl.de Fr., 1,611.
386. — DC, Prodr., Ul, 369. — NÉES, Gen. Fl. — Paronychia verticillala DC, Fl. fr., III,
germ.— ENDL., Gen., n. 5199. 403; IV, 302 (vid. Engl. Bot., t. 895. —
2. /. verticillatumL.,Spec, 280. — SCHKUHR, VAILL.. Bot. paris., t. 15, fig. 7).