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Myricaria { Ses fleurs sont hermaphrodites, régulières, et ont un petit
réceptacle obeonique 2 , légèrement concave en dessus. Sur ses bords
s'insèrent un calice de cinq pétales, disposés d'abord dans le bouton
en préfloraison quinconciale, et une coiolle de cinq pétales alternes,
tordus ou imbriqués dans le bouton. L'androcée est formé de cinq
étamines alternipétales et de cinq autres, oppositipétales. Toutes sont
inférieurement unies par leurs filets en un tube dont les dix divisions
subulées portent supérieurement une anthère biloculaire, primitivement
introrse 3 et déhiscente par deux fentes longitudinales 4 Le
gynécée, inséré au centre de la petite cupule réceptaculaire 5 , est
Tamarix (Myricaria) germanica.
Fig. 273. Graine. Fig. 269. Diagramme. Fig. 271. Graine, coupe longitudinale.
entouré d'un petit disque glanduleux qui se confond avec les bases des
filets staminaux, et il se compose d'un ovaire uniloculaire, atténué en
un style dont l'extrémité stigmatifère est renflée en une tète largement
déprimée et obscurément trilobée 0 . La cavité de l'ovaire renferme
trois cloisons très rudimentaires, pariétales, dont deux sont antérieures;
et en dedans de la base de chacune d'elles se dresse un
placenta en forme d'écaillé qui supporte un nombre indéfini d'ovules
anatropes, allongés, plus ou moins ascendants 7 Le fruit s'ouvre en
trois valves pour laisser échapper les graines aigrettées, surmontées
d'une baguette grêle, nue inférieurement, puis toute garnie de poils
soyeux, et qui, sous leurs téguments, renferment un embryon droit,
1. DESVX, in Ann. se nal, IV, 308. — DC,
Prodr., III, 97. — ENDL., Gen., u. 5482. —
PAYER, Organog., 14, t. 2; Leç. Fam. «aJ.,103.
— B. IL, Gen., 1,161, n. 2.
2. Sa surface ost souvent, connue celle de la
base des sépales, inégalement ridée en travers.
3 Avec l'âge elle devient plus ou moins latérale
et extrorse. Les loges sont d'ordinaire
libres au-dess nis de l'insertion du filet.
4. Le pollen est (H. MOHL, in .1»». se nal,
sér. 2, III, 329) ovoïde, avec Irois plis, et dans
l'eau, spbérique avec trois bandes.
5. Le périanthe et l'androcée sont, par conséquent,
très légèrement périgynes, comme
dans plusieurs autres espèces du genre.
6. PAYER (Organog., 12) a établi les curieux
rapports de ces lobes avec les placent is.
7. Ils ont double tégument.