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36 HISTOIRE DES PLANTES.
comprend les genres américains Eehinocactus, Diseoeaetus et (?)
Leuchtcnbergia.^Le* Erhinoraelas se distinguent par un réceptacle
large et dilaté au-dessus de l'ovaire, un fruit chargé d'écaillés, des
tubercules caulinaires courts ou confluents en côtes. Les Diseoeaetus
ont au contraire le tube du réceptacle grêle et allongé, et un fruit
absolument glabre. Les étamines ferment assez étroitement la gorge
du tube réceptaculaire.
Quant au Letiehtenbergia, curieux arbuste mexicain, à tige cylindrique
et dénudée à sa base, marquée de nombreuses cicatrices spiralées
et qui se touchent, cette tige porte supérieurement de nombreux
tubercules, analogues à ceux des iVamillur/a, mais bien plus allongés,
pyramidaux-triquètres, terminés par un bouquet de soies glumacées.
Les fleurs paraissent être en grand celles d'un Eehinocactus; mais
elles sont jusqu'ici assez incomplètement connues.
Cette famille si intéressante de plantes grasses n'a été constituée
qu'en 1789, par A.-L. DE JUSSIEU ' Pour LINNÉ, elle ne formait qu'un
grand genre, celui des Cactus". C'est à LINDLEY qu'elle doit son nom
actuel 3 Elle est surtout remarquable par la consistance de ses tiges,
les particularités histologiques de leur tissu 4 , le peu de développement
qu'y prennent les feuilles 5 , sauf dans le genre Pereskia, et souvent
par la beauté de ses fleurs, qui fait rechercher les Cactacées par
beaucoup d'amateurs. Plusieurs d'entre eux 6 ont énuméré les nom-
\.Gen-, 310, Ord. 3 (excl. g I) {Cacti). — tôt. de anat. Cad. (1842). Les tissus offrent,
Cadeœ DC, Prodr., III, 447; Rev. des Cac­ comme ceux des Cucurbitacées, beaucoup de
tées (1828), in Mém. Mus., XVII; Mém. Cad., particularités curieuses, notamment les phyto-
in Coll. Mém., VIII (1834). — LLNK et OTT., in cystes courts, dont la membrane est sous-tendue
Verh. Prt'itss.Gartenb. Ver., III, 412.—PFEIFF., par des anneaux plats et larges à petite ouver­
Fnum. diagn Cad. berol. (1837). — Zucc, ture, ou par une spirale à lame également très
Soe stirp. fasc. III. — LEME, Cad. II. Monvill. élargie (voy. LINDL., Veg. Kingd., fig. 499). On
(1838); Cad. yen. nor. (1838). — MIQ., in a beaucoup parlé aussi de la facilité avec
Bull.sc.phys. et nat.Seerl. (1839), 87.—ENDL., laquelle se bouturent les tiges et les articles
Gen., 942, Ord. 201. - Zucc, in Abh. Bayer. des Cactacées, ainsi que leurs fruits, qui sont
Akad. Wiss., II, 597. — B. H., Gen., I, 845, de même nature, étant entourés d'un réceptacle
Ord. 78.
axile (voy. ARLOING, Bouturage des Cactées,
2. Gen., n. 013.
in Ann.se nat., sér. 6, III, 5). Le fait que m'at­
3. Cactaceœ LINDL., Introd. Sut. Syst., éd. 2, tribue cet auteur est cependant inexact ; mais il
53; Veg. Kingd., 740, Ord. 286. — Cadoideui s'en est rapporté à une assertion de M. Du-
VENT., Tubl., III, 289.
CHARTRE ; ce qui l'a induit en erreur.
4. Voy. surtout: SCIILEID., Beitr. ^. Anal. 5. DE CANDOLLE a montré combien peu au
Cad. (1842); in Mém. Acntl.sc. Pétersb., sér. (i, fond elles diffèrent des feuilles ordinaires.
IV. — MIQ., Anal. Bemerk. ueb. d. Buu der 6. TURP., m Ann. Inst. Fromont (1830). —
Melocndeen, in Linnœa (1812), 105; in Ann, SILM-DÏCK, Cad. in Boit. Dipkensi cuti (1841
se. nat., sér. 2, XIX, 105. — HARTING, Bijdr. 1815, 185(1).