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mémoire - Centre National de Recherches Météorologiques

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également <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> neige plus sophistiqués développés pour la prévision hydrologique ou <strong>de</strong>s<br />

risques d’avalanches. Les résultats <strong>de</strong>s simulations suggèrent que la complexité <strong>de</strong>s modèles joue<br />

notamment sur le bilan radiatif infra-rouge, mais que le rayonnement net est surtout piloté par l’albédo<br />

<strong>de</strong> surface dont une simulation réaliste peut être obtenue avec un schéma relativement simple<br />

(Etchevers et al. 2004).<br />

Un point faible du projet Snowmip-1 est l’absence <strong>de</strong> site <strong>de</strong> validation en présence <strong>de</strong><br />

végétation haute. J’ai abordé ce problème délicat lors <strong>de</strong> ma thèse en récupérant <strong>de</strong>s données <strong>de</strong><br />

forçage et <strong>de</strong> validation sur le site expérimental du Mont Iwate (Japon). Avec un seul bilan d’énergie, la<br />

quadrature du cercle est d’obtenir une fonte réaliste en tenant compte <strong>de</strong> l’effet masque <strong>de</strong> la<br />

végétation qui diminue fortement l’albédo <strong>de</strong> surface vu <strong>de</strong> l’atmosphère. La solution empirique mise en<br />

œuvre dans Arpège-Climat (Douville et al. 1995a) est loin d’être satisfaisante. C’est pourquoi j’avais<br />

proposé à T. Loridan <strong>de</strong> démarrer sa thèse par une analyse plus approfondie du bilan d’énergie en<br />

présence <strong>de</strong> neige et <strong>de</strong> végétation haute, en s’appuyant notamment sur les données récemment<br />

fournies dans le cadre du projet Snowmip-2 22 . Les simulations réalisées suggèrent que la solution<br />

empirique proposée par Douville et al. (1995a) est très sensible au choix <strong>de</strong> la fraction <strong>de</strong> végétation.<br />

Les résultats préliminaires <strong>de</strong> l’inter-comparaison montrent cependant que la plupart <strong>de</strong>s modèles sont<br />

surcalibrés et qu’ils ont bien du mal à simuler <strong>de</strong> manière réaliste le bilan d’énergie du manteau<br />

neigeux, en particulier en présence <strong>de</strong> végétation. L’interruption <strong>de</strong> la thèse <strong>de</strong> T. Loridan n’a pas<br />

permis, pour le moment, <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong> solution satisfaisante à ce problème.<br />

Fig. 2.5: Résultats du projet d’inter-comparaison Snomip2 <strong>de</strong> modèles <strong>de</strong> neige testés sur <strong>de</strong>ux sites adjacents,<br />

l’un correspondant à une prairie (en haut) l’autre à une forêt d’épicéas et <strong>de</strong> sapins (en bas). Les simulations sont<br />

en noir et les observations d’épaisseurs <strong>de</strong> neige en vert (en mm équivalent eau). Les tests ont été réalisés <strong>de</strong><br />

manière « semi-aveugle » dans la mesure où seules les observations <strong>de</strong> l’hiver 2002-2003 avaient été fournies<br />

aux participants. Les commentaires sont superflus !<br />

22 http://users.aber.ac.uk/rie/snowmip2

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