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mémoire - Centre National de Recherches Météorologiques

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En ce qui concerne les étu<strong>de</strong>s numériques, le rôle <strong>de</strong>s conditions aux limites d’HS sur la<br />

variabilité atmosphérique a fait l’objet <strong>de</strong> nombreux travaux. Elles sont au moins <strong>de</strong> trois types.<br />

Premièrement, il est possible d’inhiber la variabilité <strong>de</strong> l’ET 4 dans <strong>de</strong>s simulations pluri-annuelles<br />

forcées par <strong>de</strong>s TSM climatologiques ou observées et d’en analyser l’impact sur la variabilité interannuelle<br />

(Delworth et Manabe 1989, Koster et Suarez 1995, Koster et al. 2000, Reale et Dirmeyer<br />

2002). Ces étu<strong>de</strong>s s’accor<strong>de</strong>nt pour souligner l’importance <strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong> l’ET aux moyennes<br />

latitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’hémisphère Nord, où elle contribue largement à l’amplitu<strong>de</strong> et la persistance <strong>de</strong>s<br />

anomalies <strong>de</strong> température et <strong>de</strong> précipitations en été. Néanmoins, les résultats <strong>de</strong> Reale et Dirmeyer<br />

(2002) sont assez différents <strong>de</strong> ceux obtenus par Koster et al. (2000), ce qui suggère que l’importance<br />

du couplage continent-atmosphère reste très variable d’un modèle à l’autre. Un second type<br />

d’expériences consiste à forcer à chaque pas <strong>de</strong> temps l’ensemble <strong>de</strong>s variables continentales <strong>de</strong><br />

surface avec les résultats d’une simulation <strong>de</strong> contrôle dans laquelle seule la TSM est prescrite<br />

(Dirmeyer 2001, Koster et al. 2002). C’est notamment la métho<strong>de</strong> utilisée par le projet d’intercomparaison<br />

GLACE (Koster et al. 2004) qui a confirmé le large spectre du contrôle <strong>de</strong>s précipitations<br />

par les surfaces continentales dans une douzaine <strong>de</strong> MCG atmosphériques. Rappelons que c’est ici la<br />

variabilité intra-saisonnière <strong>de</strong>s précipitations qui est analysée (via la prévisibilité potentielle <strong>de</strong>s<br />

précipitations cumulées sur 6 jours) puisque l’ensemble <strong>de</strong>s simulations est forcé par <strong>de</strong>s TSM<br />

i<strong>de</strong>ntiques. Enfin, un troisième protocole expérimental consiste à prescrire dans <strong>de</strong>s simulations<br />

atmosphériques pluri-annuelles <strong>de</strong>s HS tirées <strong>de</strong> ré-analyses (notamment <strong>de</strong> type GSWP) afin <strong>de</strong> tester<br />

si la variabilité inter-annuelle est alors mieux reproduite que dans <strong>de</strong>s simulations avec eau du sol<br />

interactive (Dirmeyer 2000, Douville et Chauvin 2000).<br />

Fig. 3.3: Différences JJAS (Juin à Septembre) <strong>de</strong> géopotentiel à 500 hPa entre 1988 et 1987 : a) Réanalyses<br />

du CEPMMT, b) Simulations avec TSM observées et humidité du sol interactive, c) Simulations avec<br />

TSM climatologiques et relaxation vers humidité du sol GSWP-1, d) Simulations avec TSM observées et<br />

relaxation vers humidité du sol GSWP-1. Les différences simulées sont estimées à partir <strong>de</strong>s moyennes<br />

d’ensemble 1987 et 1988 issues <strong>de</strong> 2 fois 6 intégrations Arpège-Climat utilisant les mêmes conditions aux<br />

limites mais <strong>de</strong>s conditions initiales légèrement différentes. Les zones en gris clair et gris foncé correspon<strong>de</strong>nt<br />

aux différences supérieures à 5 et 10 m respectivement. R représente le coefficient <strong>de</strong> corrélation entre les<br />

différences simulées et observées. Les valeurs suggèrent que les anomalies d’HS contrôlent en partie la<br />

variabilité inter-annuelle du géopotentiel et que cette influence est en partie additive à l’effet <strong>de</strong>s TSM<br />

observées, effet particulièrement important sur le Pacifique et l’Amérique du Nord en raison <strong>de</strong> la forte<br />

signature <strong>de</strong> l’ENSO sur la pério<strong>de</strong> considérée (d’après Douville et Chauvin 2000).<br />

4 en imposant une climatologie mensuelle pour l’HS ou le facteur stress, ce qui permet <strong>de</strong> supprimer la variabilité <strong>de</strong> l’ET liée au sol, mais pas<br />

celle liée aux fluctuations <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> atmosphérique

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