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mémoire - Centre National de Recherches Météorologiques

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Fig. 4.2: Impact sur le rayonnement net (Rn), le flux <strong>de</strong> chaleur latente (LE) et le flux <strong>de</strong> chaleur sensible (H)<br />

d’un contrôle plus ou moins strict <strong>de</strong>s variables <strong>de</strong> surface dans une simulation locale « off-line » (données du site<br />

MUREX <strong>de</strong> janvier à décembre 1995) dont le forçage atmosphérique est décalé <strong>de</strong> 5 jours (Lag=5) par rapport à<br />

l’expérience <strong>de</strong> contrôle. Les flux instantanés <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> contrôle (CTL) sont en abscisse, tandis ceux <strong>de</strong>s<br />

expériences perturbées (REL, PR1, PR2) sont en ordonnées. Le décalage <strong>de</strong> 5 jours est un moyen <strong>de</strong> tester <strong>de</strong><br />

manière approximative l’impact du contrôle <strong>de</strong>s surface continentales dans une simulation atmosphérique. Trois<br />

protocoles expérimentaux sont comparés : REL) relaxation <strong>de</strong> l’humidité du sol profond vers la climatologie<br />

mensuelle <strong>de</strong> CTL (i.e. la métho<strong>de</strong> utilisée par Douville 2003 et 2004), PR1) remplacement à chaque pas <strong>de</strong><br />

temps <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s variables pronostiques par les valeurs issues <strong>de</strong> CTL (protocole du projet GLACE avant<br />

que ne soit aussi proposé <strong>de</strong> ne contraindre que les variables « lentes »), PR2) remplacement à chaque pas <strong>de</strong><br />

temps <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s variables hydrologiques par les valeurs issues <strong>de</strong> CTL (mais pas <strong>de</strong> la température <strong>de</strong><br />

surface). On constate à quel point ces protocoles sont différents. Seule la relaxation (en haut) permet <strong>de</strong> contrôler<br />

la variabilité basse-fréquence (mensuelle) <strong>de</strong>s surfaces continentales sans perturber outre mesure la variabilité<br />

haute-fréquence <strong>de</strong>s flux turbulents dont le réalisme est au contraire compromis lorsque la température <strong>de</strong> surface<br />

(voire l’humidité superficielle) ne peut pas s’ajuster au forçage atmosphérique, cet effet étant malgré tout ici<br />

exagéré puisque les simulations sont « off-line » (Douville 2003).

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