docg italiennes - Vins et produits du terroir
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c<strong>et</strong>te règle. Analysons le problème dans l’autre sens. Avec une offre haut de gamme autour de 75 euros, les<br />
vins les moins chers devraient se situer autour de 25 euros. Dans ce cadre, ce ne sont que 3 vins sur 62 (soit<br />
5%) qui sont en‐dessous <strong>du</strong> seuil. En considérant en outre, que l’offre haut de gamme monte beaucoup plus<br />
<strong>et</strong> qu’il s’agit d’un grand restaurant, c’est probablement de ce côté que l’ajustement doit se faire. Nous ne<br />
suggérons pas de ne plus proposer de vins sous 25 euros, mais d’avoir un choix très restreint, afin de garder<br />
une carte cohérente. Idéalement, nous limiterions les vins d’entrée de gamme à des régions moins réputées<br />
pour bien marquer la différence entre les régions proposées.<br />
12<br />
10<br />
GRAPHIQUE 2 : Répartition <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> cœur des <strong>Vins</strong> Rouges <strong>du</strong> Grand Restaurant<br />
8<br />
6<br />
4<br />
2<br />
0<br />
20‐25 25‐30 31‐35 36‐40 41‐45 46‐50 51‐55 56‐60 61‐65 66‐70 71‐75<br />
Selon le second principe d’Omnès, nous devons diviser le cœur de la carte des vins rouges en trois parties. En<br />
partant d’une ouverture qui s’étale de 20 euros à 75 euros, les limites théoriques sont [20 ; 38] pour la zone<br />
basse ; [39 ; 57] pour la zone médiane <strong>et</strong> [58 ; 75] pour la zone haute. Les chiffres parlent d’eux‐mêmes: plus<br />
de 45% des vins proposés se situent dans la zone basse, moins de 25% dans la zone médiane <strong>et</strong> 30% dans la<br />
zone haute. Ce résultat apparaît également clairement dans le graphique 2 qui indique une offre de vins très<br />
importante entre 25 <strong>et</strong> 40 euros <strong>et</strong> entre 61 <strong>et</strong> 70 euros. Est‐ce une erreur ou est‐ce dû au fait que c<strong>et</strong><br />
établissement combine deux types de clientèle, à savoir une clientèle gastronome qui vient principalement<br />
pour le repas <strong>et</strong> qui cherche un vin abordable ou une clientèle aisée qui ne s’inquiète pas <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> vin, mais<br />
qui recherche de la qualité ? Dans tous les cas, il convient de recentrer l’offre, car avec un choix si faible dans<br />
le cœur de l’offre, de nombreux clients se rabattent sur des vins proposés dans la zone basse, car l’offre est<br />
très large.<br />
Selon le quatrième principe d’Omnès, il faut pouvoir proposer des vins en promotion. L’offre actuelle rapporte<br />
un nombre suffisant des vins dans la gamme supérieure qui peuvent être proposés à des prix ré<strong>du</strong>its, afin<br />
d’inciter les clients à dépenser un peu plus qu’il ne l’aurait fait normalement.<br />
Sur base de l’analyse que nous venons de réaliser, nous proposons une carte qui s’oriente vers une structure<br />
centrale plus importante. Etant donné qu’il n’est pas possible de changer une carte <strong>du</strong> jour au lendemain, il<br />
convient de garder une partie des vins présents <strong>et</strong> d’adapter les achats afin qu’elle s’ajuste aussi rapidement<br />
que possible. Nous rapportons deux propositions, une première qui peut s’atteindre assez rapidement même<br />
si elle ne sera pas encore idéale, <strong>et</strong> une seconde plus proche de l’objectif final. Il est clair qu’il convient<br />
d’adapter la carte réelle à la réalité <strong>du</strong> terrain. Autrement dit, la première proposition est une situation<br />
intermédiaire qui perm<strong>et</strong> ensuite de tendre vers la seconde proposition.<br />
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