Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
On observe une série de faits analogues au contact zone houillère - Vanoise
(cf. IV.4). Ailleurs, j'ai trouvé des faciès semblables à m, qui témoigneraient
de cette phase 3, au bord E des arkoses du Becqui Rouge (cf. fig. 261, et aussi
dans la face nord de Bellecôte à diverses hauteurs (fig. 53 et 55).
IV.2.3. Notes sur la morphologie.
Le versant E du Dôme des Pichères serait donc, dégagé par l'érosion, un
plan de charriage. La morphologie actuelle en paraît héritée, peu entamée par
le rabotage glaciaire (fig. 55). La différence d'altitude, entre la surface structurale
matérialisée par les isohypses et la topographie actuelle, ne dépasse guère 100 m,
et est accentuée le long de deux sillons. L'un est parallèle au'chaînon de llAliet,
a son pied W (au second plan en fig. 111, là où l'épaisseur de la glace descendue
du Dôme des Pichères devait être maximale. L'autre suit le Val de Genêt (fig. 13),
selon une ligne médiane entre Bellecôte (au N) et la Vallaisonnay (au SI, donc
zone probable de confluence et de surépaisseur glaciaires. C'est d'ailleurs dans
ces deux gouttières qu'on trouve les roches moutonnées et striées les plus spectacu-
laires. Les gorges actuelles (fini et postglaciaires) les entaillent d'une dizaine
de mètres. On pourrait produire une carte des épaissem de temahi déblayés
par l'Mon, Cette carte, par exemple en lignes d'égal creusement sous la surface
structurale, pourrait être assez précise.
La masse carbonatée Aliet - Mont-Blanc de Peisey, très fissurée (fig. 53,
cartouche en B) repose sur un plan incliné à l'Est de 20°, par l'intermédiaire de
brèches terreuses et de cargneules friables. Il y a là un risque d'écroulement
en masse, vers l'E, notamment en cas de rejeu brusque de la faille F (fig. 55).
Il pourrait en être de même pour la face N de 1'Aliet (500 m de roches très fractu-
rées, en fig. 53 A), menaçant la Gurraz. Ce secteur est donc a surveiller. Goguel
et Pachoud (1981, p. 29) ont d'ailleurs signalé, en les considérant comme des
moraines, ce qui pourrait être les traces d'un écroulement assez récent de la
face E du Mont-Blanc de Peisey : il aurait traversé la vallée du Ponturin en aval
du lac de la Plagne postérieurement au retrait du glacier de vallée würmien.