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Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

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tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010<br />

d) Le Trias inférieur gréseux (Buntsandstein, et son possible équivalent dit Werfénien)<br />

est absent. Cela révèle un comportement <strong>de</strong> <strong>zone</strong> haute, que les massifs cristallins<br />

externes possédaient déjà auparavant (b) et cl), et auraient gardé longtemps par<br />

la suite (el).<br />

e) La mer mésozoïque semble avoir été profon<strong>de</strong> et permanente à l'Ouest (épaisse<br />

série <strong>de</strong> calcaires et marnes, du Lias au Crétacé supérieur, <strong>de</strong> la <strong>zone</strong> dauphinoise).<br />

Mais elle n'aurait peut-être pas souvent couvert certaines portions <strong>de</strong>s massifs<br />

cristallins externes. Par places (Laffrey, Rochail, sommet du Pelvoux), on connaît<br />

<strong>de</strong>s témoins d'une sédimentation marine lacuneuse, <strong>de</strong> mer peu profon<strong>de</strong>, au Trias,<br />

au Lias, au Jurassique, et jusqu'au Crétacé moyen. Les faciès du Trias que j'ai<br />

vus dans le Taillefer (point 12, Lac Fourchu), évoquent le Trias supposé autochtone<br />

<strong>de</strong>s Creux Noirs (t~-tc-tg, pl. h.t. 2) : il y a <strong>de</strong>s brèches synsédimentaires, à<br />

ciment dolomitique roux et éléments figurés anguleux <strong>de</strong> calcaires féti<strong>de</strong>s noirs<br />

ou gris, témoignant <strong>de</strong> mouvements du substratum cristallin. Quelques kilomètres<br />

à l'Ouest, on connaît par contre <strong>de</strong>s gypses épais à Champ-sur-Drac.<br />

Il serait impru<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> chercher une ressemblance avec Bellecôte après le Dogger,<br />

âge supposé du <strong>de</strong>rnier épiso<strong>de</strong> continental connu dans la sédimentation mésozoïque<br />

<strong>de</strong> la <strong>zone</strong> briançonnaise. Par la suite, la sédimentation briançonnaise prend un caractè-<br />

re marin franc, avec probablement une forte épaisseur d'eau (<strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 1 000 m,<br />

selon Broudoux et al., 1984). Mais, sur bien <strong>de</strong>s points, il y aurait <strong>de</strong>s analogies à<br />

développer entre le comportement <strong>de</strong>s massifs cristallins externes et celui <strong>de</strong>s socles<br />

<strong>de</strong> la <strong>zone</strong> briançonnaise in terne du Carbonif ère jusqu'au Dogger, peut-être jusqu'au<br />

Malm si l'on considère la <strong>zone</strong> d'Acceglio, qui semble présente en <strong>Vanoise</strong> (Raoult et<br />

al., 1984).<br />

Les grands traits <strong>de</strong> la géologie du socle ont été rappelés par Debelmas et<br />

Kerckhove (1980). La carte tirée <strong>de</strong> cette synthèse, carte due à P. Giraud (fig. 721,<br />

permet <strong>de</strong> situer les points évoqués (jfai rajouté les mêmes numéros qu'en fig. 68).<br />

On notera l'importance cartographique <strong>de</strong>s granites, pour la plupart hercyniens tardifs<br />

(Viséen ou Namurien). Les formations antérieures, très fréquemment écrasées lors<br />

<strong>de</strong> l'orogenèse hercynienne le long <strong>de</strong> couloirs mylonitiques NE-SW, ont parfois pu<br />

être rapportées à l'Antécambrien (migmatitisations répétées), plus souvent au Paléo-<br />

zoïque anté-Carbonifère supérieur sans autre précision.<br />

V.3.2. Les séries antéhouillères à schistes noirs et métaspilites du Vieux Chaillol<br />

(point 11 en fig. 68) et <strong>de</strong> Belledonne (points 12 et 14).<br />

Parmi les séries classées comme dévono-dinantiennes (fig. 72). Le Fort (1973)<br />

a décrit celle du Vieux Chaillol (11). Cette <strong>de</strong>scription lithostratigraphique constitue<br />

pour mon propos une heureuse exception, beaucoup d'étu<strong>de</strong>s sur ces massifs ayant<br />

privilégié l'approche pétrologique au détriment, à mon sens, <strong>de</strong>s hypothèses lithostrati-<br />

graphiques et structurales. Il s'agit comme pour Bellecôte d'une reconstitution lithostra-<br />

tigraphique, où les inconnues restent nombreuses ( fig. 73). Malgré un vocabulaire<br />

différent <strong>de</strong> celui que j'emploie pour décrire la série <strong>de</strong> Bellecôte (ces différences

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