Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
Richami), auraient été localement redressées par des "plissements en retour"
(phase 2 ?).
N.3.4. Effets des phases 2 et 3 sur les structures de la face nord. Conclusions.
La phase 2 semble donc responsable de la schistosité ou du diaclasage penté
au N W qui affecte Si (fig. 59). Elle aurait également engendré la structure specta-
culaire qu'ont peut observer sous le sommet de Bellecôte (fig. 61). Ce pli, appa-
remment déversé à l'Est, affecterait les barres ql (?) et q2, enveloppant un cœur
synclinal double occupé par du Trias carbonatk. Je n'ai pu faire de mesures micro-
tectoniques sur cette structure, car l'accès aux affleurements est difficile. De
loin, le pli paraît lié à un charriage à vergence E, donc pour moi de phase 2. Mais
les complexités de détail qu'on y devine pourraient indiquer des structures de
phase 1. Ces hypothèses ne pourront être justifiées ou infirmées que par des
levers cartographiques et microstucturaux plus précis autour du sommet de
Bellecôte.
Le compartiment au-dessus du chevauchement contiendrait l'assise
A. Celle-ci constituerait, outre le Becqui Rouge -pl. h.t. 3- et le soubassement
du glacier de la Chiaupe -pl. h.t. 4-, le sommet même de Bellecôte.
Mais au Sud autour du Becqui Rouge, ce contact aurait rejoué en phase 3
(fig. 26, point c en fig. 50, et II.2).
Dans les coupes 13 à 15 (pl. h.t. S), il y a un problème pour raccorder
le flanc inverse de ce pli (à pendage inverse W), à la série normale pentée
W qui ressort au Sud du glacier du Cul du Nant, dans les Creux de la Laisille.
La solution provisoire que je dessine fait appel à d'hypothétiques plis de
phase 1. Peut-on les invoquer aussi pour expliquer la forme compliquée
de ce synclinal, à deux lobes (fig. 61) ?
Enfin ce plissement de phase 2 doit théoriquement avoir eu un effet
sur la géométrie de la zone métamylonitique de phase 1. Là encore je ne
peux répondre que par des dessins schématiques et parfaitement hypothéti-
ques (fig. 57B et 61B par exemple).
En figure 60, s'ajoutant aux déformations des phases 1 et 2, j'ai représenté
des zones broyées subhorizontales recoupant les structures plicatives. En effet
les roches, déjà foliées ou S1) et schistosées (S2), montrent fréquemment
des réseaux de fissures enduites d'oxydes de fer noirs ou rouge sombre, parfois
de carbonates roux et pulvérulents rappelant les cargneules sous 1'Aliet (fig. 53B).
Généralement planes, ces fissures auraient parfois suivi les surfaces préexistantes
(SO-~, SI, et S2). Je n'y ai pas relevé d'orientation préférentielle (mais n'ai pu
consamr qu'un temps réduit à leur observation). Je les attribue A la phase 3
(cf. IV.2.2) qui ici aussi serait marquée par d'importantes pressions de fluides
minéralisateurs (avec réouverture des surfaces de faiblesse ?). L'inventaire des
microstructures engendrées par cette phase 3 devra précéder toute étude plus
poussée des précédentes, au moins en ce lieu