Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
/.
-
1-
SCHISTES NOIRS de Bellecôte /. /
'ROCHES VERTES de Bellecôte
SERIE DU CHAILLOL
.(Le Fort ct Ehrstrom, 1969)
V gneiss à 2 micas (6)
O congloiiiérat (2)
A "dalles-noires'' (14)
O leptynites (6)
ampliibolites (1 1)
- 100 Al/3 - Na
ROCHES QUARTZEUSES FEUILLETEES
de Bellecôte
zones à fréquence maximale
Fig. 74.- Caracths géochimiques des mcht. de la série du Vieux Chaillol (point 11 en fig. 68 ; d'après
Le Fort et Ehrstrh. 1969). Cornparaiscnis avec l1Ant~ien de Bdecôte (ce mémoire, fig. 42,
et chap. III).
Les divers symboles représentent les analyses de Le Fort et Ehrstrom. Les contours correspondent a u
analyses utilisées dans ce mémoire (le même diagramme géochimique est utilisé en figure 42). Les nombres
d'échantillons sont rappelés (entre parenthèses). Contrairement A ces auteurs, je n'ai pas retenu les analyses
concernant des séries d'autres massifs (Belledonne, Massif Central), faute de données précises sur les
lithostratigraphies de ces séries.
Il existe des similitudes entre les formations lithostratigraphiquement comparables : - les Schistes
Noirs de Bellecôte sont des sédiments sodiques, comme certaines "dalles-noues" du Chaillol (points figuratifs
proches de l'axe vertical, ou à sa gauche) - certaines roches vertes de Bellecôte, comme les amphibolites
du Chaillol. sont spilitiques (points à gauche de l'axe vertical) - certaines roches quartzeuses de Bellecôte
sont sodiques, comme les leptynites du Chaillol (points éloignés de l'origine vers la gauche).
Cependant il faut aussi relever quelques différences : - les gneiss à deux micas et les conglomérats
du Chaillol n'ont pas d'équivalents évidents dans Bellecôte d'après ce diagramme (ni au plan lithostratigraphi-
que : cf. fig. 73) - entre faciès comparables (soulignés ci-dessus), les répartitions ne sont pas identiques ;
ainsi les amphibolites et les leptynites seraient plus sodiques que leurs équivalents dans Bellecôte ; les
"dalles-noiresn le seraient moins.
Enfin divers facteurs rendent les comparaisons délicates : - la zonation chimiostratigraphique proposée
pour la série de Bellecôte ne peut être que partiellement carrelée avec une éventuellle zonation dans la série
du Chaillol : en effet Le Fort et Ehrstrom n'ont pas scindé les amphibolites, ni les leptynites, en classes selon
leur position dans la série ; défaut symétrique de mon mémoire, aucune distinction chimique n'est tentée
entre les divers faciès de Schistes Nous (chap. llI) - les nombres d'analyses sont disproportionnés : 125 pour
Bellecôte. contre 39 pour le Chaillol, dont seulement 31 concernant des facies lithologiquement comparables ;
la relative faiblesse de ce dernier effectif pourrait suffire à expliquer la moindre dispersion des points
figuratifs du Chaillol - ce seul diagramme n'offre qu'une vision très partielle des compositions chimiques,
et d'autres comparaisons, dans d'autres diagrammes, seraient necessaires (avec comme paramètres le fer et
le titane, notamment).