Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
$ A et s apprti-t a la sQie du flmrc namai. C'est la possibilité retenue - dans
le schéma structural de la planche hors-texte 4. Dans ce cas, leur limite occidentale,
fortement pentée ii l'Ouest, serait un contact antépermien, qui aurait été
déjà fortement penté avant le Permien. A l'appui de cette possibilité, on notera
que ce contact est à peu près parallèle aux limites entre qg et il , ou entre qg
et a, limites sensiblement N-S qu'on peut dessiner sous les "buttes-témoins"
permotriasiques. Il semble s'agir de la même famille de contacts anciens (à la
condition bien sûr d'admettre que la couverture permotriasique est en place).
Pour suivre cette idée jusqu'au bout de ses implications, il faut remarquer
alors que l'assise A paraît en contact (antépermien) à l'Ouest avec tous les termes
précédents (autres exemples à l'Ouest du Becqui Rouge, en particulier dans le
vallon de Fontaine Noire - coin NW de la pl. h.t. 3). On aurait donc là soit une
discordance redressée (antépermienne), soit un contact par faille (antépermienne).
Je dois reconnaître que ces ultimes spéculations n'ont-que peu de consistance,
faute d'observations. Je ne les ai utilisées dans la suite que pour le dessin de
la figure 67 (déjà très spéculative par d'autres aspects), et des coupes d'ensemble
13 a 15 (pl. h.t. 51, qu'on peut modifier en tenant compte de ce qui suit. Le tracé
des contacts, en carte comme en coupe, n'en serait pas sensiblement déplacé,
leur nature seulement changerait.
b) A et s aant allochtaaes sar 1- dmtratmns, et farment une k@qe (de l'unit6
de la Roche de Mio ?). A l'appui de cette idée, on notera que les seuls contacts
obserpés avec d'autres assises semblent tectoniques (en pl. h.t. 3 : N de la carte,
et pentes E et S du Becqui Rouge ; en pl. h.t. 4, au NE de la carte) et récents
(de phase 2, car ce chevauchement est penté W, et/ou n'est pas jalonné de métamy-
lonites ; et/ou de phase 3, car il est jalonné de brèches rouges, comme cela est
signalé en fig. 26).
Dans ce cas, on serait tenté de faire de cette masse chaniée vers l'Est
(?) un prolongement a l'unité de la Roche de Mio, sise plus à l'Ouest. Alors la
limite occidentale des arkoses A serait vraisemblablement une faille N - S alpine
postérieure à la mise en place de la klipppe (de phase 3, comme celle E-W qui
les limite au S ?), et dont le compartiment oriental aurait été abaissé.
Par suite A et s, rattachés à cette série de la Roche de Mio, feraient partie
d'une série antépermienne de schistes noirs (s.1.) surmontée d'un Permien épais.
En tenant compte de remarques faites au iï.3.3 (dernier alinéa), leur situation
la plus probable dans la reconstitution li thostratigraphique ( fig. 33) serait donc
post-qq et anté-SR, ou syn-qq et encore anté-SR.
Je n'ai pas retenu cette éventualité, d'une appartenance des arkoses du
Becqui Rouge A l'unité de la Roche de Mio, dans les coupes. Seule l'épaisseur
de sa couverture permienne m'incite à situer SR au sommet de la colonne reconsti-
tutive (fig. 33). L'éventualité b) peut conduire au même résultat.
iI.3.6. Conclusions à l'étude du secteur.
Les enseignements tirés de ce secteur sont provisoires : malgré he discussion
déja longue, tous les problèmes et toutes les possibilités n'ont pas été
La confirmation de certaines hypothèses ne pourrait venir que d'éventuelles datations
des terrains, ou de corrélations avec d'autres séries antépermiennes similaires. On
aurait autour du col de la Chiaupe :
- l'extrémité NW de l'unité dite "flanc normal", déjà étudiée au iï.1 et 11.2, caracté-
risée à nouveau par une série permotriasique condensée et lacuneuse, cette fois