Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
(légendes des figures 26 à 28)
-26- -scbéma*delabdesachistesnaiisdesCieuxdelarnirillp-
Les symboles placés au-dessus de la coupe correspondent aux subdivisions
lithostratigraphiques de la carte (pl. h.t. 3 ; s'y référer également pour
localiser le point coté 2765 et les névés). G84 003 : métacinérite (cf. fig. 27).
Litholcqgie (en cartouches).- 1 : schistes noirs pyriteux, à passées charbonneuses
métriques - 2 : schistes gris, moins fissiles, avec passées décimétriques vert olive
pâle à patine pulvérulente rouille (cf. fig 27) - 3 : arkoses du Becqui Rouge, ici rougies
à leur base (bréchification associée à un décollement alpin de phase 3) - 4 : roches
vertes à texture porphyrique, à actinotes millimétriques - 5 : roche claire quartzeuse
feuilletée - 6 : schistes vert pâle albitiques, ou chloritoschistes.
Par rapport à Plan Ricbard (fig. 21 par ex.) où ces termes de passage feraient
défaut ou seraient plus réduits (cf. ii 2, au 9 11.1.41, on notera la transition apparente
de q~ à SN, avec des récurrences volcaniques. Les alternances de faciès basiques
et acides suggèrent qu'ils sont issus du même magma primitif, malgré la différenciation
poussée des seconds (teneurs de l'odre de 90 % en SiO2, probablement exagérées
par des silicifications secondaires liées aux processus de spilitisation). Les intercalations
de schistes noirs ou gris avec ces faciès ignés laisseraient supposer que SN, sédiment
sodique, serait un produit du démantèlement de telles roches ignées.
Fig. 27 - Métacinéfite 3 la base des schistes noh (échantillon G84 003, dessin de
plaque mince ; loc. en fig. 25 et 26 ; X = 947,5 ; Y = 2 062,5 ; Z = 2 760 m).
L'échantillon est issu de lits décimétriques vert pâle, au sein de schistes gris.
Sur un fond fin de quartz et cblorite (non figurés), la foliation est marquée par des
traînées sombres (L : leucoxène et oxydes), et par l'allongement de prismes aciculaires
d'actinote (Ac 2). Cette foliation est elle-même reprise par des plis millimétriques,
Malgré ces déformations, il semble avoir subsisté des quartz (Q) subautomorphes
à contour anguleux et dentelé, parfois hexagonal, des albites trapues (Ab:
pseudomorpboses de plagioclases ?), et des actinotes à section arrondie montrant
deux clivages (Ac 1 : ex-hornblendes ou pyroxènes ?).
Les analyses chimiques de faciès similaires (.Y/W, svIsR : cf. annexes 1 et
2) n'ont pas montré de différences significatives avec la composition "dacitique" des
schistes noirs ou gris (cf. IIi.3.2.a).
Fig.28 - Recanstitution du paihgdnm hypothétique) de la Pointe des Chalde8
(schéma d'après la pl. h.t. 3 ; mêmes indices ; double trait : loc.de la fig. 26).
Cette coupe est obtenue en décalquant la disposition cartographique des assises.
et qm2 pomaient être des termes antérieurs à EN, préservés seulement (ou déposés
seulement) dans la zone effondrée méridionale. Les failles indiquées ne sont
probablement pas toutes de même âge : on aurait eu d'abord un jeu antépermien
(variations d'épaisseur, décalages) ; puis ce graben a dû fonctionner au cours du Permien
et du Trias ; de plus la faille F est jalonnée de roches broyées rougies, signes d'un
rejeu alpin tardif (phase 3).
Si on a réellement là les traces d'une tectonique distensive synchrone des dépôts
antépenniens, ceux-ci sont probablement sous-marins : aucun conglomérat, qui
signerait une émersion, n'est connu avant le Permien.