Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
l ldgendes des figures 30 et 31 )
Fig. 30 - Coupe synthétique (très simplifiée) du madf de Moïin.
IPdices des famatiogs : comme en pl. h.t. 1, dont ce dessin schématique
est inspiré. 1, 2, 3 : chronologie du jeu des failles quaternaires.
FLANC INVERSE.- Les assises schisteuses, rg et qq, à la base, seraient restées
solidaires des assises rigides surincombantes, sans décollement majeur. q2 manquerait
dans la Pointe de Friolin (ou serait réduite à quelques passées décimétriques au mur
des gabbros), mais cette lacune, rencontrée aussi dans le flanc normal, peut être
stratigraphique.
On aurait là une série antépermienne retournée semblable à celle de Plan
Richard, dont la polarité stratigraphique serait la même : qq est la dernière assise
antépermienne.
Le FLANC NORMAL surmonterait le FLANC INVERSE par l'intermédiaire
de mylonites (Ml de phase 1. Celles-ci manquent parfois (point 27391, ce qui pourrait
indiquer un rejeu du contact en phase 2 ou 3.
ZONE HOU1LLERE.- Le gypse qui la coiffe ici est épais. Sa dissolution pourrait
expliquer le8 nomkusee failies qua tan ah^ Les plus anciennes (1). à ressaut encore
net mais émoussé par des stries glaciaires, auraient fonctionné avant la déglaciation
würmienne. Une seconde génération (2) "tranche même les éboulis" (Goguel, 1969).
S'y ajoutent des tassements de versant (31, qui ont engendré des éboulements de
gros blocs de gabbros en 1982. Une estimation de la vitesse de dissolution des gypses
a été tentée (G. Rovera, Grenoble, thèse en cours),
Fie. 31 - Caitact entre le mas carbanaté et le Pamien à 1% du Col de la Chiaripe,
Dessin d'après photographie (loc. en fig. 29).
On voit ici la pointe orientale de la "butte-témoin" triasique portant le point
coté 2 663. Les éboulis masquent le contact avec llAntépermien. Le Permien (5) est
ici représenté par des séricitoschistes à toucher onctueux, blancs, vert pâle, violacés,
ou gris, à taches ou petits lits ankéritiques roux, caractères évoquant le Permotrias.
Le niveau dolomitique roux à trame phylliteuse noire (tD), et les calcaires marmoréens
rosés à patine grise (tc), sont attribués au Trias.
Cette succession carbonatée ressemble à celles de la figure 12, mais serait ici
moins plissée (?). Les calcaires sont affectés par une fracturation S3 verticale orientée
E-W, transposée en petites ondulations souples dans les schistes permiens. La
stratification et la foliation seraient transposées dans la schistosité régionale de phase 2,
notée donc S012, pentée à l'Ouest de 10' à 30'.
La répétition de successions lithostratigraphiques similaires, en série normale
(Antépermien surmonté de Permien puis de Trias), le long de plusieurs kilomètres de
falaise, incite (après Raoult, 1980a) à admettre qu'il ne peut pas s'agir d'un empilement
tectonique fortuit, mais uniquement d'une succession stratigraphique.