Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

tel-00011367, version 2 - 27 Dec 2010
mémoire, une cartographie sommaire de ces secteurs a pu être dressée grâce
aux indications des auteurs cités (voir schéma structural, en pl. h.t. 1).
La figure 28 est un schéma (tiré de la carte) où j'ai indiqué des failles antétriasi-
ques possibles, compatibles avec les tracés cartographiques observés des barres
q2. Ce système de failles normales E-W, et les variations d'épaisseur de la couverture,
indiqueraient l'existence d'un paléograben permotriasique.
Un fonctionnement antérieur des cassures, contemporain du début du
dépôt des schistes noirs, pourrait être invoqué pour expliquer le triplement
de 92, en admettant que certains dépôts (coulées de lave comprises) ne se
seraient produits (ou n'auraient été préservés) que dans ce fossé subsident.
Mais je ne dispose d'aucune indication de terrain en ce sens. Il faudrait une
analyse lithostratigraphique et une cartographie plus fines.
Une reprise de cette zone de faiblesse par les mouvements alpins tardifs
(phase 3 ; cf. chap. IV) est probable, puisqu'en certains points des Creux de
la Laisille les roches paraissent broyées, rougies, le long de zones E-W étroites
(non cartographiées). Enfin la limite sud des arkoses (A) du Becqui Rouge,
qui semble de nature tectonique, a encore cette orientation, et montre ausi
ces faciès rougis.
n.2.4. Corrélations chimiostratigraphiques. Conclusions.
Treize analyses d'échantillons prélevés dans ce secteur sont considérées ici
(fig. 25 et tabl. 2). Onze sont dues à Peruccio-Parison (1984). A part l'échantillon
81 128 (roche verte étirée), qui provient de la rive orientale des Creux de la Laisille,
tous ont été pris au-dessus de la limite supposée des gabbros. Quatre d'entre eux
(81 123, 81 126, 83 118, 83 119) seraient à ranger dans la large zone de passage aux
schistes noirs, qui comprend des passées quartzeuses à intercalations de roches vertes
et des schistes gris ou verts (fig. 26). Les huit autres, à l'Ouest du Golet de la
Vallaisonnay, représenteraient les schistes noirs et leurs sills. Plusieurs faits rappel-
lent les données de Plan Richard (rassemblées en fig. 14B).
Dans la zone de passage à SN (cf. II.1.5.c) la roche quartzeuse (83 118)
est de nouveau "hypersiliceuse", et les roches vertes (81 123 et 83 119) ont
encore une perte au feu élevée. On constate aussi que trois échantillons issus
de cette zone ont des teneurs en alcalins anormales en ce que la teneur en
K20 atteint ou dépasse celle en Na20 (tabl. 2).
Les métasédiments prélevés ici sont comparables à ceux de Plan Richard,
avec leur composition de "daci.teW due à la richesse en sodium. Pour les sills
dans qq ( a/qq), rencontrés auparavant une seule fois et avec un aspect très
altéré (G 83 11 0, en fig. 14B), on peut se borner à constater l'homogénéité
apparente des analyses, où le fer et le titane sont abondants (résultats d'ensemble
sur ces faciès : cf. III.3.3).