Géologie de l'Antépermien de Vanoise septentrionale (zone ...

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et tabl. 3). J'ai aussi trouvé (X = 946,3 ; Y = 2 065,l ; Z = 3 O25 m ; rive droite
du glacier de Bellecôte) une passée vert sombre à paillettes millimétriques
de mica blanc subautomorphes, riche en carbonates, analogue à un faciès décrit
dans le Val de Genêt (IX.1.4, éch. G83 110).
Les "arkoses" (A) sont parfois gris-bleuté ou vert pâle, à pyrites millimétri-
ques éparses : au microscope un échantillon d'un tel faciès (prélevé au b d
de la piste qui joint les glaciers de Bellecôte et de la Chiaupe, hors de cette
carte) montre des épidotes pâles bien cristallisées, et de nombreux fantômes
de titanomagnétite, sur un fond de quartz, calcite, albite, et chlorite.
Mais je dois signaler aussi dans ces assises, sans que j'aie pu en délimiter les
contours cartographiques même approximativement, des faciès qui montrent des
apports détritiques différents. Dans deux plaques minces (sur une dizaine), j'ai en
effet trouvé des zircons et des tourmalines, la texture de la roche évoquant alors
un microconglomérat feldspathique.
Un de ces échantillons est représenté en figure 23. Il provient d'une passée
décamétrique grise massive au sein de l'assise s, dans la face nord de Bellecôte.
Outre les grains très nombreux d'albite "charbonneuse" (fig. 231, plusieurs zircons
et tourmalines se détachent du f and quartzophylliteux. Le second (éch.
no G82 094) provient d'un bloc à bandes prasinitiques sombres, dans les éboulis
du lieu-dit Le Rochu (pl. h.t. 4). Cette roche vert pâle massive litée a grain
millimétrique est une arkose similaire au microscope à certains faciès
conglomératiques permiens, riche en tourmalines détritiques, et en zircons
d'origines variées (des anatexites aux rhyolites calco-alcalines, selon la typolagie
de Pupin, 1976).
Peruccio-Parisan (1984) a décrit et analysé des faciès d'aspect similaire à
celui des arkoses A, dans la Crête des Echines (SW du massif de la Vallaisonnay),
sous la dénomination de grauwackes. Ces roches formeraient là aussi une masse
cernée de schistes noirs (ibid., coupe 1, p. 321, dont ils diffèrent peu chimiquement
(cf. chap. III, et annexe 2). Cet auteur y a découvert et étudié des zircons, eux aussi
très variés typologiquement. Donc, j'interprète ces assises A et s comme des dépôts
antépermiens volcano-sédimentaires du même type que qq, car riches en NatO, mais
entrecoupés de pa3sées détritiques révélant des apports différents, d'origine "sialiqueN
(plus lointaine ? cf. chapeIII et 5 V.3).
Pour moi ces dépôts seraient en outre d'âge plus récent que les schistes noirs
W. Je base cette dernière conclusion sur la situation des affleurements A faciès
comparables de Peruccio-Parison (1984 ; ils ne sont entourés que de schistes noirs,
pas de gabbros ou de barres quartzeuses). Si ce sont bien les mêmes facies, quelle
que soit la position tectonique qu'on leur accorde ici, ils peuvent être classés
comme de même âge ou plus récents que SN. Je rappelle (voir pl. h.t. 4) que je n'ai
pu observer ici leur éventuel contact stratigraphique avec d'autres formations, tant
de llAntépermien déjà décrit que de la couverture permotriasique. Deux solutions
sont envisageables à mon sens :