Lire le livre - Ibiblio
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Figure 20. Profils de visage dans <strong>le</strong> brouillon de<br />
L’Onc<strong>le</strong> Robinson (p. 49)<br />
Figure 22. Un Amérindien dans <strong>le</strong> brouillon du<br />
Tour du monde (p. 32)<br />
Figure 21. Symbo<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> brouillon de L’Onc<strong>le</strong><br />
Robinson (p. 33)<br />
Figure 23. Un chat ou un chien dans <strong>le</strong> brouillon du<br />
Tour du monde (p. 32)<br />
Certes, donc, Verne s’y connaît en beaux-arts, avec une culture visuel<strong>le</strong> généra<strong>le</strong><br />
et un don d’illustrateur. Mais, en l’occurrence, est-ce suffisant ? comment en sort-il ?<br />
Parmi <strong>le</strong>s plus de 2.700 artistes présents, Verne sé<strong>le</strong>ctionne quelques 300 à commenter,<br />
ainsi que plus de 500 tab<strong>le</strong>aux, nombres impressionnants en eux-mêmes.<br />
L’amateur d’aujourd’hui peut ainsi retrouver <strong>le</strong>s œuvres secondaires de vieil<strong>le</strong>s<br />
connaissances, tel<strong>le</strong>s que Gustave Doré, Horace Vernet, Corot, Daubigny, etc.<br />
Le 1 er artic<strong>le</strong> couvre l’œuvre de 20 peintres, dont notamment des tab<strong>le</strong>aux de<br />
Français et Écossais luttant côte à côte dans la Crimée par <strong>le</strong> néoclassique Horace<br />
Vernet. Le deuxième par<strong>le</strong> de Jean-Baptiste Corot, Jean-François Mil<strong>le</strong>t et Gustave<br />
Courbet ; et <strong>le</strong> troisième, de Maurice Sand, fils de George Sand, peintre de chats et<br />
auteur de Six mil<strong>le</strong> lieues à p<strong>le</strong>ine vapeur. Le 5 e artic<strong>le</strong> critique vertement Gustave Doré<br />
13 – qui n’illustrera aucune œuvre vernienne, et pour cause !<br />
13 Gustave(-Paul) Doré (1832-1883), peintre autodidacte et illustrateur de Balzac, de<br />
la Bib<strong>le</strong>, de Gautier, d’Hugo et de bien d’autres. Toutefois, dans ses « Joyeuses misères<br />
de trois voyageurs en Scandinavie », Verne louera, peut-être de façon partiel<strong>le</strong>ment ironique,<br />
<strong>le</strong>s sept gravures de Doré accompagnant Voyage dans <strong>le</strong>s états scandinaves (Le<br />
Télémark et l’évêché de Bergen), de Paul Riant, dans <strong>le</strong> nouveau Tour du monde (1861,<br />
tome 1, pp. 65-97), comme ayant « assez de ta<strong>le</strong>nt pour reproduire ce qu’il[s] n’[a] jamais<br />
vu ». En outre, <strong>le</strong>s chapitres du Tour du monde en quatre-vingts jours sur Hong-Kong<br />
bénéficient de « La Chine et <strong>le</strong> Japon » d’Alfred marquis de Moges (Tour du monde<br />
1860, tome 1, pp. 129-176), avec des dessins de Gustave Doré et Pierre-<br />
Eugène Grandsire, « d’après [Hippolyte Mortier, marquis] de Trévise », dont, surtout<br />
« Une Tankadère : (batelière chinoise) », très certainement à l’origine du poème de<br />
Verne (1863) sur ce même thème.<br />
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