L'ÉGLISE FINISTÈRE - Diocèse de Quimper et du Léon
L'ÉGLISE FINISTÈRE - Diocèse de Quimper et du Léon
L'ÉGLISE FINISTÈRE - Diocèse de Quimper et du Léon
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Une Église «envoyée»<br />
La célébration s'est terminée par l'envoi. Dans un premier temps,<br />
Mgr Guillon confiait aux délégués présents la mission <strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre son<br />
message aux fidèles <strong>du</strong> diocèse qui se réuniraient le dimanche 14 janvier<br />
dans les ensembles paroissiaux. Il rem<strong>et</strong>tait à chacun le texte <strong>de</strong> ce message,<br />
à insérer dans les «Livres <strong>de</strong>s merveilles», ainsi qu'un exemplaire <strong>du</strong><br />
livr<strong>et</strong> » Jubilé 2000. Des temps nouveaux pour l'Évangile». Ce document présente<br />
un florilège <strong>de</strong> textes extraits <strong>de</strong>s Livres <strong>de</strong>s merveilles ainsi qu'une<br />
rétrospective <strong>de</strong>s «espaces» <strong>de</strong> Pentecôte 2000 à Brest-Penfeld. Un document<br />
proposé pour ai<strong>de</strong>r à préparer la l<strong>et</strong>tre pastorale que Mgr Guillon<br />
adressera au diocèse à la Pentecôte prochaine.<br />
Eclatait alors le «Da feiz hon tadou koz», «à la foi <strong>de</strong> nos pères, nous<br />
serons toujours fidèles», tandis que l'assemblée se m<strong>et</strong>tait en marche <strong>de</strong>rrière<br />
ses croix jusqu'au parvis <strong>de</strong> la cathédrale.<br />
C'est sous une pluie <strong>de</strong>venue soudainement agressive, <strong>et</strong> dans un vent<br />
violent, que Mgr Guillon donnait au diocèse son message d'envoi vers le<br />
nouveau millénaire. «Oue faut-il que nous fassions ? Rendre grâce pour le<br />
don extraordinaire que Dieu nous a fait <strong>et</strong> nous fait chaque jour. ..Il n'y a pas<br />
d'action <strong>de</strong> grâce sans engagement, pas d'amour pour Dieu sans amour<br />
pour nos frères <strong>et</strong> sœurs, proches <strong>et</strong> lointains, pas <strong>de</strong> communion avec le<br />
Christ sans désir profond <strong>de</strong> le faire connaître. Tous <strong>et</strong> toutes nous avons à<br />
vtvre cela dans la diversité <strong>de</strong> nos vocations... Parmi ces vocations celle <strong>du</strong><br />
pr<strong>et</strong>re est essentielle. Portez-en le souci, au plus profond <strong>de</strong> vous-même En<br />
32<br />
Archives diocésaines <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />
i<br />
CD<br />
c<br />
.3.<br />
S<br />
même temps prêtez l'oreille <strong>de</strong> votre cœur pour entendre l'appel personnel<br />
- — - * j:..^!^.. _i .-M * . * semble, en Église, que nous serons <strong>de</strong><br />
vrais disciples <strong>du</strong> Christ. Ayez un grand désir <strong>de</strong> vivre en communion étroite<br />
avec lui <strong>et</strong>, <strong>de</strong> «rendre compte <strong>de</strong> l'espérance qui est en vous».<br />
Mgr Guillon concluait par c<strong>et</strong>te invitation à l'espérance : «Le millénaire qui<br />
souvre est charge d'espérance, même s'il est plein d'incertitu<strong>de</strong>. Entrons-v<br />
avec confiance, surs que rien ne pourra nous séparer <strong>de</strong> l'amour <strong>de</strong> Dieu oui<br />
est en Jésus-Christ notre Seigneur».<br />
Le Jubilé s'en est allé. La «porte sainte» ne s'est pas refermée Elle<br />
s ouvre sur la mission qui se poursuit à l'orée <strong>du</strong> nouveau millénaire •<br />
«Christ, hier, aujourd'hui, à jamais» !<br />
«Il est venu pour tous tes<br />
De Thomélie <strong>de</strong> Mgr Clément Guillon<br />
Tout au long <strong>de</strong> l'année jubilaire nous avons célébré la venue <strong>du</strong> Fils<br />
<strong>de</strong> Dieu parmi les hommes, en laquelle s'est réalisée la parole <strong>de</strong> l'Évangile<br />
<strong>de</strong> saint Jean : «Le Verbe s'est fait chair, <strong>et</strong> it a habité parmi<br />
nous». En faisant <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> l'Epiphanie la clôture <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te année jubilaire,<br />
l'Eglise nous invite à méditer, une fois encore, sur c<strong>et</strong> événement<br />
qui est l'événement central <strong>de</strong> l'histoire <strong>de</strong> l'humanité.<br />
Notre méditation prend un caractère particulier, qui n'est pas tout à<br />
fait le même que lors <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> Noël. Dans la liturgie <strong>de</strong> Noël, l'Église<br />
m<strong>et</strong> l'accent sur le caractère «localisé» <strong>de</strong> la naissance <strong>du</strong> Christ,<br />
à B<strong>et</strong>hléem, p<strong>et</strong>ite bourga<strong>de</strong> <strong>de</strong> Judée, à proximité <strong>de</strong> bergers qui gardaient<br />
leurs troupeaux.<br />
Aujourd'hui, en la fête <strong>de</strong> l'Epiphanie, la liturgie m<strong>et</strong> en relief l'universalité<br />
<strong>de</strong> la mission <strong>du</strong> Christ : il est venu pour tous les hommes, <strong>de</strong><br />
tous les pays, <strong>de</strong> toutes les races, <strong>de</strong> toutes les cultures. C'est cela<br />
que symbolise la venue <strong>de</strong>s Mages à la crèche. Même si nous ne<br />
savons pas très bien qui étaient ces hommes <strong>et</strong> d'où ils venaient, le<br />
sens <strong>du</strong> récit <strong>de</strong> l'Évangile que nous avons enten<strong>du</strong> est tout à fait clair.<br />
Dès sa naissance Jésus est reconnu, par <strong>de</strong>s hommes qui n'appartiennent<br />
pas au peuple juif, comme leur Sauveur à eux aussi, comme<br />
la lumière <strong>de</strong> leur vie.<br />
Il me semble que, dans c<strong>et</strong>te rencontre <strong>de</strong>s Mages avec Jésus<br />
enfant, que la liturgie d'aujourd'hui nous rappelle, nous pouvons<br />
découvrir trois exigences qui se complètent :<br />
33