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L'ÉGLISE FINISTÈRE - Diocèse de Quimper et du Léon

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«Deux mille ans <strong>de</strong> christianisme à Rome»<br />

11 - 17février 2001<br />

Jubilé 2000. Une année pour faire mémoire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mille ans <strong>du</strong><br />

c n n ^ L Pour y ai<strong>de</strong>r, le Service ^ ^ f ^ f j °%e<br />

nisait l'an <strong>de</strong>rnier, une première session en Terre Sainte. Puis, cène<br />

S , une secon<strong>de</strong> session à Rome. - Un participant raconte.<br />

Le dimanche 11 février, nous voici vingt à l'aéroport <strong>de</strong> Brest... Et peu<br />

après, nous débarquons, <strong>de</strong> nuit, à Fiumicino, l'aéroport <strong>de</strong> Rome.<br />

Nous voici dès le lundi matin, sous la houl<strong>et</strong>te avisée d'une gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> laThnité<br />

<strong>de</strong>s S s ^ p <strong>de</strong>s lieux d'accueil français à Rome), sur lei Forum ensa-<br />

Sr^SssSSSs-SSSsS<br />

dVsèrt <strong>de</strong>" UtTyeefd'Égypte. tout ie mon<strong>de</strong> ^ g ^ ^<br />

être les chaussées <strong>du</strong> christianisme. Les apo res Pierre <strong>et</strong> ^ ^ r o ^<br />

atai le cœur <strong>de</strong> l'empire. Rome va <strong>de</strong>venir le siege <strong>de</strong>s successeurs ae<br />

Pierre De7à U papes exerceront leur magistère sur l'ensemble <strong>de</strong> I Eglise.<br />

Au cœur <strong>de</strong> l'Église<br />

Nntre visite à la Basilique Saint-Pierre nous con<strong>du</strong>it, tout d'abord aux<br />

fouïfso" la brique, jusqu'à la tombe ^ J ^ ^ Z I ^ S *<br />

olacement <strong>du</strong> cirque <strong>de</strong> Néron. Pierre a <strong>et</strong>e inhume dans une necro P ol «<br />

E S non loin <strong>du</strong> lieu <strong>de</strong> son supplice. C'est là que Cons antin a tenu a<br />

E r faDremière basilique, malgré d'immenses difficultés techniques, en<br />

"SZ <strong>de</strong> la cSuration dû terrain, <strong>et</strong> <strong>de</strong> difficultés morales <strong>et</strong> légales, en<br />

raison <strong>de</strong> la démolition nécessaire <strong>de</strong> la nécropole.<br />

Nous <strong>de</strong>scendrons aussi le jour <strong>de</strong> notre départ ^ ^ ^ ^ % ^<br />

ctaint-Sébastien Les restes <strong>de</strong> Pierre <strong>et</strong> Paul y auraient <strong>et</strong>e gardés provt<br />

âïSS^mSyre<strong>du</strong> premier siècle ne nous font pas oublier bten au<br />

coSre les ma^rs <strong>de</strong> tous les temps, ceux <strong>du</strong> xx- siècle en P^ ul ' er ;it s '<br />

preclïf<strong>de</strong> noXtémoins <strong>de</strong> la liberté <strong>et</strong> <strong>de</strong> la justice, témoins <strong>de</strong> la vente<br />

au nom <strong>de</strong> l'Évangile. Orthodoxes, catholiques, protestants ont souffert<br />

ensemble se sont trouvés frères <strong>et</strong> sœurs. ^ ^ " ^ ^ ^ S ^ ^<br />

est le plus convaincant <strong>de</strong> tous. «Nous sommes uns dans I wM>£U"&<br />

martyrs» déclare Jean-Paul ll dans Ut unum Sint. Le témoignage <strong>de</strong>s martyrs<br />

est un <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong> l'Histoire.<br />

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Archives diocésaines <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />

La Basilique Saint-Clément aussi nous accueillera, avec ses <strong>de</strong>ux édifices<br />

superposés, ses mosaïques, <strong>et</strong> en sous-sol, un temple <strong>de</strong> Mithra. Ici<br />

bien <strong>de</strong>s siècles nous convient, En bons diocésains <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />

nous pensons, bien sûr, à notre évêque Clément.<br />

-k<br />

Nous voici maintenant dans la Basilique Saint-Pierre elle-même. Sortant<br />

<strong>de</strong>s fouilles au-<strong>de</strong>ssous, nous changeons d'univers. C'est ici la vitrine flamboyante<br />

<strong>de</strong> la papauté, l'étendard brandi <strong>de</strong> la Contre-Réforme. Ce n'est pas<br />

être iconoclaste que <strong>de</strong> sentir ici toutes les gran<strong>de</strong>urs <strong>et</strong> les misères <strong>de</strong> l'Histoire.<br />

Les chrétiens <strong>du</strong> xvi 6 siècle n'ont pas su, n'ont pas pu, <strong>de</strong> part <strong>et</strong> d'autre<br />

être en dialogue. Le r<strong>et</strong>our à l'unité ne peut se faire que par la rencontre.<br />

Nous allons <strong>de</strong> Saint-Pierre à Saint-Jean-<strong>de</strong>-Latran <strong>et</strong> à Sainte-Marie-<br />

Majeure. Le baptistère <strong>du</strong> Latran évoque pour nous la liturgie <strong>du</strong> v* siècle. Ici<br />

résida, <strong>du</strong>rant plus <strong>de</strong> dix siècles, l'Evêque <strong>de</strong> Rome. Saint-Jean est dit<br />

«Mère <strong>et</strong> Tête <strong>de</strong> toutes fes églises <strong>de</strong> la ville <strong>et</strong> <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>». Une fresque<br />

attribuée à Giotto nous montre Boniface VIII proclamant le jubilé <strong>de</strong> 1300.<br />

Autres visites, autres époques. Le baroque, ici <strong>et</strong> là, cherche à sé<strong>du</strong>ire <strong>et</strong> à<br />

persua<strong>de</strong>r par la beauté <strong>et</strong> la gran<strong>de</strong>ur. La Rome <strong>de</strong> la Renaissance <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

l'époque classique se veut une ville-phare, une capitale artistique. Les fastueux<br />

décors à la fierté conquérante nous enchantent <strong>et</strong> nous déroutent à la fois.<br />

Dans le calme d'Assise<br />

Nous prenons la route d'Assise. Nous y rencontrons saint François, un<br />

homme lumineux. Il ouvre fes cœurs à la fraternité. Ici les chrétiens r<strong>et</strong>rouvent<br />

l'unité per<strong>du</strong>e, le sens <strong>de</strong> leur marche en avant, sur le chemin inauguré<br />

par le Pauvre d'Assise. En ce lieu pré<strong>de</strong>stiné, le Pape a convié, il y a<br />

quelques années, les croyants <strong>de</strong> bonne volonté à se rencontrer. Le seul<br />

modèle <strong>de</strong> François c'est le Christ, Le Pauvre d'Assise rayonne au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong><br />

mon<strong>de</strong> chrétien, en terre d'Islam, en In<strong>de</strong>. L'obeissance <strong>de</strong> François à l'Eglise<br />

est sans servilité. Elle est vraie... Assise a parlé au cœur <strong>de</strong> chacun.<br />

Au service <strong>de</strong> l'Église <strong>et</strong> <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><br />

C<strong>et</strong>te session nous donne <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s personnes en responsabilité.<br />

Le cardinal Poupard nous reçoit au Conseil pontifical <strong>de</strong> la Culture. Il<br />

nous trace un historique <strong>du</strong> Concile <strong>et</strong> <strong>de</strong> sa réception, nous rappelle les<br />

gran<strong>de</strong>s orientations <strong>de</strong> Vatican ll à m<strong>et</strong>tre en œuvre, la nécessité <strong>de</strong> s'ouvrir<br />

au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce temps. Les arbres plantés par Vatican ll ont déjà,<br />

constate-t-il, <strong>de</strong>s bourgeons, même si tout le Concile peut être une épreuve.<br />

«Une authentique pastorale <strong>de</strong> la Culture est décisive pourl'évangélisation»,<br />

déclare Jean-Paul ll. Et encore : «L'Évangile con<strong>du</strong>it la culture à sa perfection<br />

<strong>et</strong> la culture authentique est ouverte à l'Évangile».<br />

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