— Venez, mes jolis oiseaux de proie. J’aurai bien du plaisir à vous rogner bec et ongles… 48
Chapitre VI Dans la lumière bleutée de la nuit tombante, les trois Sabre avaient à présent amorcé une ronde effrénée autour du Tunderjet. Rapidement, leur cercle se refermait sur lui et Morane pouvait à présent discerner les moindres détails de leurs structures. Logiquement, les trois appareils, en plus de l’énorme K peint sur leur empennage arrière, devaient porter soit la cocarde française, soit l’étoile américaine. Pourtant, celles-ci semblaient avoir disparu ; seul, le K demeurait. Mais, détail qui parut à Bob avoir son importance, ce K n’était plus peint en bleu, comme l’indiquait le mémoire du colonel Jouvert, mais en rouge. À ce moment, l’un des Sabre quitta la ronde et fonça droit sur le Tunderjet. Morane savait ce que cela signifiait. Il fit piquer du nez son appareil à l’instant précis où l’assaillant lâchait une rafale de mitrailleuses qui passa, inoffensive, audessus du Tunderjet. Déjà, Morane s’était redressé, cherchant son salut, non pas dans la fuite, car il savait ne posséder aucune chance de distancer un avion de la classe du Sabre, mais dans l’attaque. Poussant son engin à pleine vitesse, il se précipita dans le sillage du Sabre. Celui-ci, beaucoup plus rapide, eût pu aisément distancer le Tunderjet, mais son pilote ne semblait guère non plus vouloir fuir. Au contraire, il vira court pour revenir à l’assaut mais, déjà, Bob ouvrait le feu à son tour. Ses balles, tirées à courte distance, frappèrent le fuselage du Sabre qui tangua comme s’il allait glisser au sol. Pourtant, Bob ne fut pas dupe de la ruse du pilote ennemi. Il continua vers l’appareil agresseur, ses mitrailleuses crachant le feu. Cette fois, il atteignit le Sabre dans ses œuvres vives. Il y eut une brève explosion. Des flammes parurent à la hauteur de la cabine et le Sabre, en flammes, descendit en tournoyant vers la montagne, où il alla s’écraser. 49
- Page 2 and 3: HENRI VERNES BOB MORANE OASIS K NE
- Page 4 and 5: — Cet homme est encore là, dit-i
- Page 6 and 7: aspect misérable et, à l’un des
- Page 8 and 9: de la main gauche, tandis que la dr
- Page 10 and 11: Chapitre II Lorsque Bob Morane rent
- Page 12 and 13: — Ai-je tellement l’air d’une
- Page 14 and 15: Le gros pouce du tenancier descendi
- Page 16 and 17: avait à voir avec tout cela, et qu
- Page 18 and 19: Sans lui laisser le temps de récup
- Page 20 and 21: Chapitre III Le commissaire Alabert
- Page 22 and 23: Alabert désignait l’homme roux q
- Page 24 and 25: Après avoir quitté le poste de po
- Page 26 and 27: Devant sa porte, deux autres hommes
- Page 28 and 29: Chapitre IV Quatre jours avaient pa
- Page 30 and 31: élevé de toutes pièces en plein
- Page 32 and 33: s’égarer dans le désert. Il y a
- Page 34 and 35: Comme mû par un ressort, Bob se dr
- Page 36 and 37: tôt ou tard, ils agiront contre vo
- Page 38 and 39: — Vous arrangez cela à votre gui
- Page 40 and 41: vivres et d’eau, vous tenterez de
- Page 42 and 43: Chapitre V El Koufra était une sor
- Page 44 and 45: par un quelconque véhicule que de
- Page 46 and 47: qui, par moment, le poussait à ret
- Page 50 and 51: Mais Bob n’eut guère le temps de
- Page 52 and 53: sac sur ses épaules, il se mit à
- Page 54 and 55: — N’avancez pas… dit encore B
- Page 56 and 57: Morane tâta le roc. Une étroite c
- Page 58 and 59: Chapitre VII Quand Morane reprit co
- Page 60 and 61: de sucre… et aussi du courage. Ma
- Page 62 and 63: Il voulut boire, mais sa gourde, vi
- Page 64 and 65: — J’étais parti vers le sud av
- Page 66 and 67: — Je te remercie de ton aide, Sa
- Page 68 and 69: étaient-ce là ces bêtes aux patt
- Page 70 and 71: Chapitre IX Au débouché des monta
- Page 72 and 73: laiteux, où régnait une lumière
- Page 74 and 75: symbole équivalent au dernier verr
- Page 76 and 77: — Avez-vous déjà entendu parler
- Page 78 and 79: corps sans âme sera l’esclave du
- Page 80 and 81: physiques, ou presque, tout en voya
- Page 82 and 83: Chapitre X Le professeur Wiener s
- Page 84 and 85: Pour cela, il vous faudrait quitter
- Page 86 and 87: trompez, Professeur. Je refuse de m
- Page 88 and 89: Lentement cependant, le professeur
- Page 90 and 91: Chapitre XI Le laboratoire du profe
- Page 92 and 93: Une fois encore, Wiener ricana. —
- Page 94 and 95: parfaitement étranger semblait-il
- Page 96 and 97: obots, pénétra dans la pièce. Au
- Page 98 and 99:
Chapitre XII Pour installer les han
- Page 100 and 101:
employait par exemple aux manipulat
- Page 102 and 103:
transmettre ses renseignements à J
- Page 104 and 105:
Chapitre XIII Morane était mainten
- Page 106 and 107:
confiance du professeur et, enfin,
- Page 108 and 109:
l’Oasis K dans un avenir très ra
- Page 110 and 111:
suffirait de nous emparer d’un Tu
- Page 112 and 113:
lourdement, et pas un seul d’entr
- Page 114 and 115:
Le zombi poussa un grognement sourd
- Page 116 and 117:
Morane se mit à ramper en arrière
- Page 118 and 119:
Il mit les gaz, et le Tunderjet rou
- Page 120 and 121:
— Claude, dis ta prière ! hurla
- Page 122 and 123:
— J’espère ne pas te retrouver
- Page 124 and 125:
Chapitre XVI Sans doute en raison d
- Page 126 and 127:
ongeront leur chair. Leurs cheveux
- Page 128 and 129:
Chapitre XVII Tout près à présen
- Page 130 and 131:
surtout, ses vêtements touaregs, B
- Page 132 and 133:
— C’est là une bien sale histo
- Page 134 and 135:
— Bien sûr, coupa Bob, et tout s
- Page 136 and 137:
LES SAVANTS ONT DÉCLARÉ LA GUERRE
- Page 138 and 139:
« Voyez, ce jardin, disent-ils. Il
- Page 140 and 141:
aurait atténué le degré d’humi
- Page 142 and 143:
Ainsi, l’ancien monde aidera à r
- Page 144:
- tout de même plus souhaitable qu