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Echelle contraste variable

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domaine social.<br />

■ Les demandes d’autorisation concernant des services de même nature sont reçues au<br />

cours de périodes déterminées appelées « fenêtres », afin de respecter le principe d’égalité<br />

et de ne plus tenir compte de l’ordre de leur dépôt.<br />

■ L’absence de réponse de l’administration à une demande dans le délai de six mois ne<br />

vaut plus acceptation mais rejet de la demande d’autorisation.<br />

■ Une place sera faite à l’expérimentation, les autorisations étant alors conférées pour<br />

cinq ans et renouvelables une fois.<br />

■ La procédure d’évaluation externe apparaît comme une procédure nouvelle très favorable<br />

aux droits des usagers, beaucoup moins peut-être aux désirs des directions ou des<br />

agents qui risquent d’avoir souvent à remettre en question leurs pratiques.<br />

Conclusion<br />

La loi du 2 janvier 2002 nous semble ainsi renforcer les droits des usagers mais aussi les<br />

pouvoirs de contrôle de l’administration. Le danger est cependant qu’à trop vouloir<br />

imposer de contraintes aux conseils d’administration des associations gestionnaires des<br />

établissements, l’on risque de connaître de leur part un certain découragement, une certaine<br />

lassitude, voire un abandon du secteur.<br />

Qui plus est, lorsque c’est une association de parents qui gère la structure, comment<br />

faire pour qu’elle protège les droits des familles alors que celles-ci sont ses propres dirigeants<br />

? Dans ce domaine plus encore qu’ailleurs, le droit existe mais encore faut-il l’appliquer.<br />

Il sera intéressant de savoir, d’ici dix à quinze ans, si la loi du 2 janvier 2002 a<br />

vraiment « rénové l’action sociale ». Cela pourra être le sujet d’une communication lors<br />

d’un prochain congrès de l’ARIBa!<br />

ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002<br />

Dépendance et malvoyance. L’Allocation Personnalisée d’Autonomie<br />

(APA)<br />

The personal benefit of autonomy<br />

F LEVEQUE<br />

Médecin DISS, 3 quai Ceineray, Conseil Général, 44000 Nantes<br />

Résumés :<br />

62<br />

The Personal Benefit of Autonomy (the “APA” in French) is derived from the Specific Dependence<br />

Benefit (the “PSD” in French). It is a new operation in the dependant elderly favour, registered in the<br />

law number 2001-647, from July, the twentieth, 2001. Indeed, it concerns every dependant elderly,<br />

from the sixty old years people and the older ones, regularly lived in France. The elderly ‘s dependence<br />

is determined thanks to a national management tool, the “AGGIR” model. This one classifies the old<br />

people in six groups of dependence, the Iso Resources Groups, but only the four heaviest groups can<br />

receive the “APA”. The dependence does not depend on the person ‘s pathology or on her handicap, but<br />

on their repercussions on the daily essential acts. If the dependant elderly comes under the “APA”, an<br />

individual assistance program is established with the person or her family, at her ‘s. It contains the aids<br />

and the necessary varied services for the elderly in order to stay at home. The “APA” is used for financing<br />

this program ‘ spending. If the elderly does not depend on the “APA”, but is not able to do the<br />

daily tasks, she can ask for a housewife.<br />

Mots-Clés :<br />

APA, personnes âgées dépendantes, grille AGGIR, outil national, groupes iso ressources,<br />

actes essentiels, plan d’aide individualisé, aide ménagère<br />

APA, dépendant elderly, the AGGIR model, the Iso Resources Groups, daily essential acts, individual<br />

assistance program, housewife<br />

Allocation personnalisée d’autonomie<br />

ref: AM20069<br />

L’allocation personnalisée d’autonomie a été instaurée par la Loi n°2001-647 du 20 juillet<br />

2001 et complétée par 4 décrets d’application, les décrets n°2001-1084, 2001-1085, 2001-<br />

1086 et 2001-1087 du 20 novembre 2001. Cette loi prend en compte la dépendance au<br />

sens large, celle qui touche aux actes essentiels de la vie et non à la dépendance domestique<br />

et sociale, sans particularité pour les déficients visuels, contrairement à la Loi de<br />

1975 (décret de 1977). L’APA concerne les personnes âgées dépendantes physiquement<br />

ou psychiquement, résidant à domicile ou en établissement. Elle est attribuée dans les<br />

mêmes conditions sur tout le territoire. L’évaluation des besoins de la Personne Agée<br />

permet l’élaboration d’un plan d’aide personnalisé. Un tarif national fixe le montant<br />

maximum du plan d’aide en fonction du degré de perte d’autonomie (avec revalorisation<br />

annuelle). Toute personne âgée dépendante peut éventuellement prétendre à l’APA<br />

puisqu’il n’y a pas de plafond de ressources. Cependant, la Loi a instauré une participation<br />

restant à la charge du bénéficiaire, <strong>variable</strong> en fonction des revenus (barême national),<br />

et appelée “ticket modérateur”. Cette participation est :<br />

■ Nulle si le revenu mensuel est inférieur à 914,52 Euros, le montant de l’APA est alors<br />

égal au montant du plan d’aide.<br />

ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002

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