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Echelle contraste variable

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tique, l’objectif et le plan de soin orthoptique. Il est évident que cet acte s’inscrit dans un<br />

cadre multidisciplinaire dont il ne doit pas être isolé.<br />

■ L’acquisition des matériels d’optiques ou électroniques qui s’avèrent utiles selon les<br />

besoins, le budget, et les capacités d’apprentissage propre à chacun.<br />

Les autres prises en charge comme AVJ (activité de la vie journalière), ergothérapie, locomotion,<br />

ou psychomotricité ne relève pas de prescriptions individuelles mais d’un forfait<br />

journalier éventuel.<br />

Rôle de coordination d’équipe<br />

Les prescriptions doivent s’inscrire dans le cadre d’un protocole spécifique et individuel.<br />

Idéalement, ce plan de soin est défini en commun par les différents intervenants.<br />

Il faut à la fois prendre en compte les éléments apportés par chaque spécialité, tout en<br />

prenant garde à ne pas céder à la tentation de trop multiplier les types de prises en charges.<br />

Respecter les compétences et l’opinion de chaque membre de l’équipe est fondamental,<br />

mais l’ophtalmologiste doit pouvoir les fédérer dans un projet commun cohérent pour<br />

le patient. Il est indispensable de préciser que des synthèses régulières regroupant l’ensemble<br />

des intervenants doivent être programmées afin de suivre le déroulement du<br />

plan de soin. Cela permet de fixer la date de fin de rééducation, ou de réagir immédiatement<br />

en cas de difficultés. Cependant, il ne faut pas hésiter à signifier une interruption<br />

prématurée d’une prise en charge en cas d’aggravation clinique ou d’état psychologique<br />

fragile.<br />

Rôle d’information<br />

■ Vis-à-vis du patient, par rapport à sa maladie et son évolutivité, et aux nouvelles<br />

avancées thérapeutiques qui peuvent le concerner. Mais le médecin doit aussi pouvoir<br />

informer et guider dans le maquis des démarches administratives (COTOREP, APA,<br />

CDES, AES...).<br />

■ Vis-à-vis des autres intervenants par rapport aux nouvelles techniques d’évaluation<br />

et de rééducation. Il doit également faire parvenir les conclusions des synthèses fonctionnelles<br />

concernant tel ou tel patient.<br />

Rôle d’étude et de recherche<br />

La mise au point de technique de standardisation concernant les évaluations ou les techniques<br />

de prise en charge permet de progresser à travers les différents domaines.<br />

En recherche fondamentale, l’étude de la plasticité cérébrale et des possibilités de suppléance<br />

visuelle permet de poser les bases physiologiques des techniques de compensation<br />

du handicap.<br />

Les applications cliniques comprennent l’élaboration d’échelles normalisées d’acuité, de<br />

livrets de vitesse de lecture, de questionnaires de qualité de vie ou encore la mise au<br />

point de logiciels informatiques appliqués à la malvoyance.<br />

Conclusion<br />

L’ophtalmologiste assume la responsabilité médicale et la coordination des actes de<br />

rééducations basse vision. Le respect des compétences de chacun, le désir de progresser<br />

dans les différentes techniques, impose de savoir travailler en équipe.<br />

Bilbiographie :<br />

1- Guide pratique de rééducation de basses vision. Cohen SYet coll. EMC édition 2000<br />

2- Basse vision et malvoyance. Corbe C. et coll. EMC. Ophtalmologie, 21-850-E-15,1999, 7p<br />

3 - Le handicap visuel. Safran A B, Assimacopoulos A. Paris, Masson, 1997:1-262<br />

ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002<br />

La place de chacun en basse vision : l’Orthoptiste<br />

The place of each one in low vision : the orthoptist<br />

MF CLENET<br />

Orthoptiste, Directeur scientifique, UNRIO, 58 rue de la Noë de l’Epinette, 44120 Vertou<br />

25<br />

Résumés :<br />

Pour le patient malvoyant l’orthoptiste est un guide qui lui permet de contrôler son environnement<br />

en développant des capacités visuelles, en maîtrisant un équipement optique ou<br />

technique pertinent, en partageant les étapes de la réadaptation. Comme tout rééducateur<br />

l’orthoptiste est un médiateur entre le patient, les acteurs de santé, les acteurs sociaux et la<br />

société.<br />

For low vision patient the orthoptist is a guide who allows to control the patient’s environmental space<br />

and behaviour growing up visual capacities, by controling visual and technical adapted equipment,<br />

dispatching the different stapes of readaptation. As any reeducateur, the orthoptist is a mediator between<br />

the patient, health actors, social actors and society.<br />

Mots-Clés :<br />

Basse vision, orthoptiste, bilan, rééducation, médiation<br />

Low vision, orthoptist, bilan, reeducation, mediation<br />

ref: AM20082<br />

En France, la mission de chaque profession de santé est définie par décret, tous les<br />

décrets précisant le champ d’action de chaque profession sont consignés dans la Code<br />

de la Santé. L’orthoptiste y est inscrit parmi les auxiliaires médicaux, il appartient aux<br />

professions de rééducation. “L’orthoptie consiste en des actes de rééducation et de<br />

réadaptation de la vision utilisant éventuellement des appareils et destinés à traiter les<br />

anomalies fonctionnelles de la vision [...]. Ils sont en outre habilités à effectuer les actes<br />

de rééducation de la vision fonctionnelle chez les personnes atteintes de déficience<br />

visuelle d’origine organique ou fonctionnelle” : le décret de juillet 2001 définit l’orthoptiste<br />

comme seul rééducateur de la vision et de la vision fonctionnelle, compétent pour<br />

participer à l’exploration fonctionnelle de la vision et à des actions de dépistage.<br />

En basse vision, quel que soit l’âge du patient, le type de déficience ou sa période de<br />

survenue, le rôle de l’orthoptiste est complexe, il s’exprime aux différentes étapes de la<br />

prise en charge et répond à des caractéristiques de continuité, de globalité, de proximité.<br />

Bien souvent, l’orthoptiste a rencontré le patient, avant l’annonce de la maladie ou de<br />

la déficience, à l’occasion d’enregistrements de champ visuel ou de participation à<br />

l’exploration fonctionnelle. Dans l’idéal, la rééducation orthoptique basse vision est<br />

effectuée avant l’équipement d’aides optiques, car son efficacité dépend de la capacité à<br />

utiliser le potentiel visuel, si limité soit-il. La maîtrise des aides optiques s’intègre dans<br />

l’apprentissage de la réorganisation de l’action déterminée par les contraintes spécifiques<br />

de la déficience qui a toujours une expression singulière, étudiée par l’orthoptiste<br />

lors du bilan fonctionnelle. L’orthoptiste prépare la fonction visuelle à l’équipement<br />

optique, accompagne cet apprentissage prothétique et en assure le suivi pour que la<br />

vision participe aussi efficacement que possible aux actes de la vie qu’ils concernent la<br />

communication, l’organisation du geste ou la saisie de l’information. Ne faut-il pas<br />

maîtriser la direction des yeux pour utiliser une aide visuelle ?<br />

ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002

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