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Scanner et logiciel de reconnaissance de caractères<br />
Ce système permet par l’intermédiaire d’un ordinateur de lire le contenu “texte” d’un<br />
document imprimé (non manuscrit). Le document est scanné, puis le logiciel de reconnaissance<br />
de caractère numérise le texte. Le fichier peut alors être enregistré puis lu soit<br />
de façon sonore par l’intermédiaire d’une synthèse vocale, soit sur l’écran après adaptation<br />
des caractères, soit sur papier après impression en noir.<br />
Les télé-agrandisseurs connectés à un ordinateur<br />
Le télé-agrandisseur est composé d’une caméra reliée à un écran PC. L’image capturée<br />
par la caméra est retransmise, en tout ou partie, sur l’écran de l’ordinateur. L’appareil<br />
offre une possibilité de réglage du zoom sur le texte et de choix de duos de couleurs (différents<br />
selon les modèles) qui permettent à l’utilisateur de consulter beaucoup plus<br />
confortablement un document souvent plus ou moins facile d’accès.<br />
Il existe la possibilité de fonctionner en partage d’écran. Sur une partie de l’écran, se<br />
trouve le document lu par la caméra, sur l’autre partie, il est possible de continuer à travailler<br />
(lire ou saisir) sur la fenêtre du logiciel utilisé.<br />
Certains modèles offrent une possibilité de vision de loin, par exemple la consultation<br />
du tableau dans la classe.<br />
L’atelier<br />
Matériels nécessaires à l’atelier<br />
■ 2 PC portables ou 1 portable + 1 fixe sous environnement Windows 98 ® + Word ® et<br />
Excell ®<br />
■ 3 écrans taille différentes -17, 19 et 21pouces - dont 1 écran plat nouvelle technologie.<br />
■ 1 sélecteur partage d’écrans<br />
■ 1 version de Zoomtext niveau 2<br />
■ 1 scanner + Omnipage Pro ® ou autre<br />
■ 1 télé-agrandisseur connectable Aladdin Génie-Pro ®<br />
■ 1 télé-agrandisseur Zoom Axos ® connectable sur PC<br />
Déroulement de l’atelier<br />
■ Démonstration des technologies mises en œuvre (15 minutes)<br />
■ Débat questions / réponses générales (10 minutes)<br />
■ Mise à disposition du matériel pour les participants / échanges individuels (65 minutes)<br />
ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002<br />
L’enfer administratif d’un patient malvoyant<br />
Clinical cases: The red tape Hell of a visually-impaired patient.<br />
M LAURENT LE CLOITRE<br />
Médecin ophtalmologiste, Centre d’Education Sensoriel pour Déficients Visuels et Aveugles, 5<br />
rue Albert Martin, 35000 Rennes<br />
70<br />
Résumés :<br />
A partir de 4 cas cliniques de patients malvoyants (un bébé, un enfant scolarisé, un adulte en<br />
situation de travail, une personne âgée retraitée) sont développés principalement : la prise en<br />
charge médico-sociale précoce, les démarches pour la prise en charge scolaire, le problème de<br />
l’arrêt de travail et les procédures secondaires d’orientation professionnelle, et d’obtention de<br />
diverses allocations, les différentes aides à la vie sociale pour le maintien à domicile.<br />
Four main points are developed from four clinical cases of visually-impaired patients: a baby, a schoolaged<br />
child, a working adult, a retired elderly person. The early medical and social care (case 1). How to<br />
be scholarly integrated (case 2). The problems created by sick-leaves and the subsequent procedures to<br />
be professionally rehabilitated and to get financial allocations (case 3). The different social helps provided<br />
to stay at home (case 4).<br />
Mots-Clés :<br />
Malvoyant, déficient visuel, enfant, adulte, allocations<br />
Visually impaired patient, child, adult, allocations<br />
Cas n°1<br />
ref: AM20075<br />
Un couple de jeunes parents consulte avec son bébé, malvoyant sévère ; la déficience est<br />
importante, s’accompagne d’un retard psychomoteur et s’inscrit dans un contexte de<br />
polyhandicap.<br />
En préalable, il faut “prendre du temps” : le diagnostic étiologique précis n’est pas<br />
indispensable pour démarrer une prise en charge précoce ; il faut savoir ne pas “bousculer”<br />
les parents, ne pas tout proposer d’emblée pour éviter deux écueils : une situation<br />
de blocage, avec rejet global et à l’opposé début d’une course aux différentes allocations<br />
considérées comme réparatrices du handicap, vécu comme une injustice. Respecter et<br />
aider le travail de “deuil” (même attitude avec une personne malvoyante d’un autre<br />
âge).<br />
Dans ce cas il faut :<br />
Ecoute, aide, accompagnement par une équipe pluri-disciplinaire<br />
■ soit au niveau d’un service public : CAMSP (Centre d’Aide Médico-Sociale Précoce)<br />
généraliste ou spécialisé, ou SAFEP (Service d’Accompagnement Familial et<br />
d’Education Précoce) ou SESSAD (Service d’Education spécialisée et de Soins à<br />
Domicile) ou CMPP (Centre Médico-Psychopédagogique) (coordonnées disponibles<br />
auprès du CCAS ou CDAS : Centre Communal ou Départemental d’Action Sociale)<br />
■ soit auprès d’associations privées (spécialisées ou non dans la déficience visuelle) :<br />
ARIBa – 4 ème Congrès International – Nantes, Novembre 2002