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Surpoids et obésité de l'adulte - Haute Autorité de Santé

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<strong>Surpoids</strong> <strong>et</strong> <strong>obésité</strong> <strong>de</strong> l’adulte : prise en charge médicale <strong>de</strong> premier recours<br />

Préférer <strong>de</strong>s phrases du type :<br />

« Les résultats indiquent que vous souffrez d’<strong>obésité</strong> » ;<br />

« Votre poids actuel montre que vous êtes dans la zone « <strong>obésité</strong> » (en situant l'IMC du<br />

patient sur une courbe par exemple).<br />

Avis du groupe <strong>de</strong> travail<br />

Lors <strong>de</strong> la rédaction finale <strong>de</strong>s recommandations, le groupe <strong>de</strong> travail a maintenu sa position<br />

sur la proposition suivante : « En l’absence <strong>de</strong> signes cliniques en faveur d’une hypothyroïdie<br />

il n’y a pas d’indication à faire un dosage <strong>de</strong> TSH. »<br />

Les propositions <strong>de</strong> recommandations relatives au <strong>de</strong>uxième recours ont été précisées.<br />

5.1.2 Recommandations<br />

AE<br />

Il est recommandé au mé<strong>de</strong>cin d’éviter tout discours culpabilisant qui ferait <strong>de</strong> la personne<br />

en excès pondéral la seule responsable <strong>de</strong> son poids.<br />

Le bilan initial est présenté dans le Tableau 13.<br />

AE<br />

En l’absence <strong>de</strong> signes cliniques en faveur d’une hypothyroïdie, il n’y a pas d’indication à<br />

faire un dosage <strong>de</strong> TSH.<br />

En l’absence <strong>de</strong> signes cliniques en faveur d’une maladie <strong>de</strong> Cushing, il n’y a pas<br />

d’indication à faire un dosage <strong>de</strong> cortisol libre urinaire/24 h.<br />

AE<br />

Le mé<strong>de</strong>cin généraliste prend en charge le patient (voir infra).<br />

Il envisagera l’ai<strong>de</strong> d’un professionnel <strong>de</strong> santé en <strong>de</strong>uxième recours en cas :<br />

• <strong>de</strong> récidive après plusieurs régimes ou d’échec <strong>de</strong> la prise en charge <strong>de</strong> premier<br />

recours. L’échec peut être envisagé au bout <strong>de</strong> 6 mois à 1 an en général. Le mé<strong>de</strong>cin<br />

généraliste pourra faire appel à un mé<strong>de</strong>cin spécialisé en nutrition ou un diététicien, à un<br />

psychiatre ou un psychologue clinicien, à un masseur-kinésithérapeute ou un enseignant<br />

en activités physiques adaptées ;<br />

• d’IMC > 35 kg/m 2 avec comorbidité <strong>et</strong> d’IMC ≥ 40 kg/m 2 si <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du patient ou avis<br />

pour une éventuelle indication <strong>de</strong> chirurgie bariatrique.<br />

Dans les troubles du comportement alimentaire caractérisés le recours au psychiatre ou au<br />

psychologue formé pour ces pathologies peut être rapi<strong>de</strong>ment nécessaire.<br />

Il n’est pas possible actuellement <strong>de</strong> proposer un schéma plus précis pour faire appel au<br />

<strong>de</strong>uxième recours. Le <strong>de</strong>uxième recours n’est pas suffisamment organisé <strong>et</strong> visible, en<br />

particulier en fonction <strong>de</strong> la disponibilité locale <strong>de</strong>s différents professionnels <strong>et</strong> <strong>de</strong>s coûts<br />

restant à la charge du patient.<br />

HAS / Service <strong>de</strong>s bonnes pratiques professionnelles / Septembre 2011<br />

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