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ase de gadolinium, qui devrait entrer en phase 1 au second semestre 2013. Au total, notre budget de
recherche et développement reste soutenu (10% du chiffre d'affaires), reflet de notre stratégie axée sur la
compétitivité par le développement de solutions innovantes.
Quelle est désormais votre stratégie industrielle et envisagez-vous de nouveaux investissements
GUERBET a investi en France 186 millions d’euros dans le domaine industriel entre 2005 et 2012, afin
d’anticiper une augmentation de la demande mondiale en produits d’imagerie et d’accélérer ses
exportations. Désormais, l’essentiel de nos investissements capacitaires est derrière nous. Le montant de
nos investissements industriels dans l’Hexagone devrait revenir autour de 15 millions d’euros annuels. La
France constitue toujours le socle de notre fabrication avec respectivement 100% et 70% des productions
chimique et pharmaceutique. Le groupe a ainsi réussi à préserver un modèle de production et de création
d’emplois en France, tout en développant une stratégie de haut de gamme. En termes de politique
industrielle, nous mettons là aussi l’accent sur l’innovation, en vue d’inventer une chimie plus verte, plus
sûre, tout en réduisant les coûts de synthèse de nos principes actifs. GUERBET développe ainsi des
solutions de recyclage de l’iode, des nouveaux procédés de synthèse moins consommateurs en solvants et
des nouvelles technologies pour améliorer le traitement des effluents. GUERBET mêle ainsi innovation,
compétitivité et développement durable.
Comment se profile 2013 et les années suivantes
2013 s’annonce comme une année « palier » pour le groupe. Nous nous attendons, en effet, à une
progression du chiffre d’affaires de l'ordre de 3%, sensiblement inférieure à celle de 2012. Ce
ralentissement tient compte d’un effet de base en 2012 lié aux ventes exceptionnelles de fin d’année et de
la faible croissance prévisible en Europe où le groupe reste très présent. En revanche notre marge brute
devrait s'améliorer en 2013. Parallèlement, l’entrée sur le marché américain de Dotarem® génèrera des
coûts associés au lancement commercial tandis qu’il ne génèrera des ventes significatives qu’à partir de
l’année suivante. Même en tenant compte de ces frais supplémentaires, le résultat opérationnel courant
devrait se maintenir par rapport à 2012.
Sur la période 2014-2016, GUERBET accélèrera la croissance de son chiffre d’affaires et améliorera sa
marge. Ce dynamisme sera alimenté par les marchés américain et asiatique, et par les fruits des chantiers
de réduction des coûts de production.
D’ici à 2016, nous tablons sur une croissance de 20% du chiffre d’affaires et visons une marge
opérationnelle supérieure ou égale à 12% des ventes, en nette progression par rapport au niveau actuel de
7,9%.
« Nous voulons devenir un leader mondial en radiologie diagnostique et interventionnelle
pour améliorer le pronostic et la qualité de vie des patients. »
Votre stratégie, déployée depuis l’an dernier, sera-t-elle poursuivie
Puisque nous avons la chance d’opérer sur un segment dont la croissance naturelle est de l’ordre de 3%
par an, notre stratégie, en plein accord avec notre actionnaire familial majoritaire, consiste à construire des
avantages compétitifs sur le long terme. Nous avons identifié quatre leviers de création de valeur pour le
groupe. Tout d’abord, nous menons une stratégie de montée de gamme avec nos produits en IRM et en
rayons X. Ensuite, nous voulons accélérer notre diversification en créant un pôle RIT (radiologie
interventionnelle, théranostic) et analyser les alliances dans les autres segments (ultrasons, imagerie
optique et/ou médecine nucléaire). Notre troisième priorité consiste à réduire les coûts de production et de
fonctionnement. Enfin, nous construisons une organisation « best in class », plus simple et plus agile, pour
délivrer nos paris ambitieux et pour rester tournés vers nos clients.
Quelle est la position de GUERBET sur le marché mondial de l'imagerie médicale
Les estimations évaluent le marché des produits de contraste et des radiopharmaceutiques à environ 6,5
milliards d’euros en 2012. Un fait d’importance : GUERBET, qui était jusqu’à présent numéro cinq mondial
sur le périmètre rayons X+IRM, est passé l’an dernier à la 4ème place.
Allez-vous poursuivre votre politique de distribution des résultats
Les bénéfices doivent continuer à être répartis entre les collaborateurs, principaux acteurs des
améliorations du groupe, et les actionnaires, tout en réinvestissant dans les projets du futur et en nous
désendettant progressivement.
Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale du 24 mai le versement d'un dividende de 2
euros par action, en progression de 11% sur celui de l’année précédente.
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