Document de Référence 2010 - Norbert Dentressangle
Document de Référence 2010 - Norbert Dentressangle
Document de Référence 2010 - Norbert Dentressangle
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
CHAPITRE 3 - ÉTATS FINANCIERS<br />
d) Écarts d’acquisition<br />
Les écarts d’acquisition sont évalués à leur coût, celui-ci étant<br />
l’excé<strong>de</strong>nt du coût <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong>s sociétés consolidées sur la part<br />
d’intérêt <strong>de</strong> l’acquéreur dans la juste valeur nette <strong>de</strong>s actifs,<br />
passifs et passifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables.<br />
Les différences négatives entre le coût d’acquisition et la<br />
part d’intérêt <strong>de</strong> l’acquéreur dans la juste valeur nette <strong>de</strong>s<br />
actifs, passifs et passifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables acquis (écarts<br />
d’acquisition négatifs) sont enregistrées, après vérification <strong>de</strong><br />
leur montant, directement en résultat <strong>de</strong> l’exercice.<br />
Les différences positives entre le coût d’acquisition et la<br />
part d’intérêt <strong>de</strong> l’acquéreur dans la juste valeur nette <strong>de</strong>s<br />
actifs, passifs et passifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables acquis (écarts<br />
d’acquisition positifs) sont enregistrées, après vérification <strong>de</strong><br />
leur montant, à l’actif du bilan.<br />
Les écarts d’acquisition positifs font l’objet <strong>de</strong> tests <strong>de</strong><br />
dépréciation au moins une fois par an ou plus fréquemment<br />
quand <strong>de</strong>s événements ou <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> circonstances<br />
indiquent qu’ils se sont dépréciés à travers la valorisation <strong>de</strong>s<br />
UGT auxquelles ils se rattachent. Toute dépréciation constatée<br />
est irréversible.<br />
Les écarts d’acquisition liés aux sociétés mises en équivalence<br />
sont comptabilisés dans le poste “Titres mis en équivalence”.<br />
e) Immobilisations incorporelles<br />
• Relations clientèles<br />
Les relations clients i<strong>de</strong>ntifiées lors <strong>de</strong> l’acquisition du groupe<br />
Salvesen et conformément à l’IFRS 3 révisée et à l’IAS 38,<br />
sont évaluées en fonction <strong>de</strong> la marge générée par le chiffre<br />
d’affaires prévisionnel et <strong>de</strong> la rémunération du capital, sur une<br />
durée estimée par référence au taux d’attrition observé.<br />
Ces actifs sont amortis sur une durée <strong>de</strong> 11 à 19 ans suivant le<br />
mo<strong>de</strong> linéaire.<br />
Les contrats spécifiques à durée indéfinie ne sont pas amortis ;<br />
ils font l’objet d’un test <strong>de</strong> dépréciation au moins une fois<br />
par an ou plus fréquemment quand <strong>de</strong>s événements ou<br />
<strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> circonstances indiquent qu’ils se sont<br />
dépréciés.<br />
Les logiciels développés en interne sont inscrits au bilan<br />
lorsque les <strong>de</strong>ux conditions suivantes sont respectées :<br />
- il est probable que l’entité bénéficiera <strong>de</strong>s avantages<br />
économiques futurs correspondants,<br />
- son coût ou sa valeur peut être évalué avec une fiabilité<br />
suffisante.<br />
Les conditions définies par la norme IAS 38 en matière <strong>de</strong><br />
capitalisation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> développement doivent être<br />
respectées (notamment la faisabilité technique du projet,<br />
l’intention d’achever le logiciel et la disponibilité <strong>de</strong>s<br />
ressources).<br />
Les coûts retenus pour les logiciels générés en interne sont <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux ordres :<br />
- <strong>de</strong>s dépenses externes (licences, recours à <strong>de</strong>s sociétés<br />
spécialisées...),<br />
- ainsi que les coûts directs <strong>de</strong>s collaborateurs associés au<br />
projet, pendant les phases <strong>de</strong> conception, paramétrage et<br />
recette.<br />
Le coût total ainsi enregistré est rapporté à la valeur recouvrable<br />
du logiciel. De cette analyse peut résulter une dépréciation.<br />
f) Immobilisations corporelles<br />
• Matériel <strong>de</strong> transport<br />
Le matériel <strong>de</strong> transport est initialement comptabilisé à son<br />
coût d’acquisition. Le Groupe apprécie chaque année, les<br />
conditions <strong>de</strong> marché ainsi que les conditions <strong>de</strong> reprise qui<br />
lui sont accordées par ses fournisseurs. Ces conditions sont<br />
fonction <strong>de</strong> l’année d’acquisition et du type <strong>de</strong> véhicule<br />
(tracteur, semi-remorque, porteur remorqueur).<br />
En fonction <strong>de</strong> ces critères, le Groupe projette linéairement<br />
une durée d’utilisation estimée <strong>de</strong>s véhicules et en déduit<br />
une durée d’amortissement. L’amortissement pratiqué sur les<br />
véhicules est donc linéaire sur une durée allant actuellement<br />
<strong>de</strong> 80 mois à 152 mois.<br />
Les valeurs résiduelles <strong>de</strong>s autres immobilisations sont revues<br />
chaque année. Des tests <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur sont effectués<br />
conformément à la procédure définie ci-<strong>de</strong>ssous au paragraphe<br />
h (Tests <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur).<br />
3<br />
• Logiciels<br />
Les logiciels sont amortis sur une durée <strong>de</strong> 12 à 60 mois suivant<br />
le mo<strong>de</strong> linéaire.<br />
• Autres immobilisations corporelles<br />
Les investissements en immobilisations corporelles sont<br />
initialement comptabilisés à leur coût d’acquisition.<br />
69<br />
<strong>Norbert</strong> <strong>Dentressangle</strong> - <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2010</strong>