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Politiques et interventions en habitation : analyse des tendances ...

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60PARTIE I : PRÉSENTATION PAR PAYSménagem<strong>en</strong>t) : 54 % sont Noirs (non Hispaniques) <strong>et</strong> 39 % Hispaniques; l’âge moy<strong>en</strong> du chef de famille est de 35 ans ; le nombre moy<strong>en</strong>d’<strong>en</strong>fants de moins de 18 ans est de 2,5 ; 75 % sont prestataires d’ai<strong>des</strong>ociale ; 22 % ont un emploi.Les raisons citées par les ménages qui se sont portés volontairessont, dans l’ordre, échapper à un milieu miné par la criminalité, accéderà un logem<strong>en</strong>t plus confortable ou plus grand, pouvoir <strong>en</strong>voyer les <strong>en</strong>fantsdans de meilleures écoles. Ces familles ont été réparties <strong>en</strong> troisgroupes :1. un groupe expérim<strong>en</strong>tal ayant bénéficié d’allocations logem<strong>en</strong>t utilisablesexclusivem<strong>en</strong>t pour déménager dans <strong>des</strong> logem<strong>en</strong>ts locatifsprivés situés dans <strong>des</strong> zones à faible conc<strong>en</strong>tration de pauvr<strong>et</strong>é,assorties d’un dispositif de counseling très élaboré (nombre après 5ans : 1 820) ;2. un groupe témoin disposant d’allocations ordinaires, utilisablespour une relocalisation sans contrainte géographique (nombre :1 350) ;3. un groupe témoin demeuré sur place (nombre : 1 440).Le suivi, qui s’étalera sur 10 ans, vise à répondre à trois questionsde fond. Quelles sont les conséqu<strong>en</strong>ces du changem<strong>en</strong>t de lieu de résid<strong>en</strong>cesur l’emploi, le rev<strong>en</strong>u, l’éducation <strong>et</strong> le bi<strong>en</strong>-être <strong>des</strong> familles relocalisées<strong>et</strong> à quelle vitesse ces changem<strong>en</strong>ts se produis<strong>en</strong>t-ils, selon uneforme linéaire ou non ? Par quels mécanismes <strong>et</strong> processus les eff<strong>et</strong>s devoisinage affect<strong>en</strong>t-ils la vie <strong>des</strong> familles ? Quels sont les eff<strong>et</strong>s positifs ounégatifs de l’implantation de ces familles sur les quartiers d’accueil ?Seuls <strong>des</strong> résultats préliminaires sont disponibles. Ils montr<strong>en</strong>t qu’iln’est pas facile pour les bénéficiaires d’allocations d’obt<strong>en</strong>ir un logem<strong>en</strong>tdans <strong>des</strong> quartiers de classe moy<strong>en</strong>ne. Quatre ans après la mise <strong>en</strong> routedu programme, le pourc<strong>en</strong>tage de ménages ayant réussi à conclure unbail ne dépasse pas 60 % (taux observé chez le groupe témoin <strong>des</strong> bénéficiairesd’allocations sans restriction géographique). Mais la distribution<strong>des</strong> nouveaux emplacem<strong>en</strong>ts du groupe expérim<strong>en</strong>tal montre que leprocessus de dispersion est réel : le taux de familles participant au MTOdans les secteurs de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t d’accueil varie, selon les villes, de 0,93à 2,27 par 1 000 habitants. Les différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre les deux groupes de

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