13.07.2015 Views

Th`ese de Doctorat L'ECOLE CENTRALE DE LYON Ecole Doctorale ...

Th`ese de Doctorat L'ECOLE CENTRALE DE LYON Ecole Doctorale ...

Th`ese de Doctorat L'ECOLE CENTRALE DE LYON Ecole Doctorale ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 3.MODÈLE STOCHASTIQUE <strong>DE</strong> LANGEVINm dv = −mµv + f(t) (3.2)dtoù m est la masse <strong>de</strong> particule, et v la vitesse Lagrangienne. Cette équation est appeléeaussi Equation <strong>de</strong> Langevin, et f(t) est aléatoire et suit une loi <strong>de</strong> probabilité gaussienne.Nous pouvons voir que, dans l’équation (3.2), le mouvement <strong>de</strong> la particule est dominépar <strong>de</strong>ux forces caractérisant toutes les <strong>de</strong>ux l’effet du flui<strong>de</strong> sur la particule. L’un estla force <strong>de</strong> frottement visqueux −mµv , caractérisée par le coefficient <strong>de</strong> frottement, etl’autre la force fluctuante f(t) , qui représente les impacts incessants <strong>de</strong>s molécules duflui<strong>de</strong> sur cette particule dont l’effet moyen est représenté par le frottement. La forcefluctuante est supposée indépendante <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong> la particule, elle est donc une forceextérieure, appelée force <strong>de</strong> Langevin.C’est le premier exemple d’une équation différentielle stochastique. La force <strong>de</strong> frottementet la force fluctuante représentent <strong>de</strong>ux conséquences du même phénomène physique,les collisions <strong>de</strong> la particule avec les molécules du flui<strong>de</strong>.La plupart <strong>de</strong>s modèles utilisés supposent que la position <strong>de</strong> la particule flui<strong>de</strong> évolue<strong>de</strong> façon markovienne, c’est-à-dire que la position future ne dépend que <strong>de</strong> son état présentet non <strong>de</strong> ses états antérieurs. Les variations <strong>de</strong> la vitesse à <strong>de</strong>ux instants successifs sontalors décorrélées, et cela suppose que le temps intégral <strong>de</strong> l’accélération T a est beaucoupplus petit que le temps intégral T v <strong>de</strong> la vitesse:T a ≪ T vMonin et Yaglom [13] montrent que le rapport entre les <strong>de</strong>ux échelles <strong>de</strong> temps estune fonction du nombre <strong>de</strong> Reynolds:T a = Re −1/2LT v (3.3)La condition T a ≪ T vgrand.n’est ainsi vérifiée que pour un nombre <strong>de</strong> Reynolds assez3.4 Rappel sur l’équation <strong>de</strong> Langevin classiqueOn considère <strong>de</strong>s sources S i lâchant <strong>de</strong>s particules flui<strong>de</strong>s. On fait l’hypothèse quechaque particule suivie est constituée d’un ensemble indissociable <strong>de</strong> n molécules. Cecirevient à supprimer l’effet <strong>de</strong> la diffusivité moléculaire. Ces particules sont injectées <strong>de</strong>façon passive, c’est-à-dire sans rajout <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mouvement. On observe le mouvement<strong>de</strong> toutes les particules en même temps, et en suite, on fait une statistique (moyenned’ensemble) sur ces particules.87

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!