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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 310 —dans le même Bassin anglo-franco-belge au début de l’Eocène,mettant à profit la possibilité, d’ailleurs probablement déjà assezancienne à ce moment, de passer de l’Atlantique Sud dans l’AtlanticjueNord. Tel est le cas d’un Ostéoglossidé, Brychaetus\ tel estaussi celui d’un Scombridé, Landanichthys, dont le descendantdirect, Eocoelopoma, à peine différent de lui, apparaît dans leLondon Clay. La répartition du premier (Brychaetus) comporteun jalon au Maghreb.Il est intéressant de constater que cette extension du climatchaud à la fin du Paléocène et à l’Eocène proprement dit seretrouve dans l’Ouest des Etats-Unis [28, p. 444, fig. 2], suivantles indications fournies par un groupe végétal (Monocolpites) etque les régions les plus méridionales de l’Amérique du Sud ontégalement connu des conditions chaudes à l’Eocène (reptiles,palmiers...).Après l’Eocène, on n’est guère fixé sur l’Oligocène d’Afrique,mais le Néogène est bien représenté et il nous montre une situationqui se rapproche de celle constatée pour le Paléocène,c’est-à-dire avec une différence de nouveau très marquée entreles conditions climatiques des deux régions comparées: pourl’Afrique équatoriale un statu quo et, dans nos régions, un reculvers la Paléoméditerranée de certaines <strong>for</strong>mes à affinités chaudes(par ex.: les Plectognathes) ou leur relative raréfaction (Carcharhinidés).Le refroidissement post-éocène a d’ailleurs bien euun caractère universel [7, p. B58],La présence, au Crétacé supérieur, de Mosasauriens (Congo,Angola) et, à l’Eocène, de Crocodiliens et d’Ophidiens, confirme,pour ce qui est de l’Afrique équatoriale, les faits indiqués parles Poissons. Les Crocodiliens, liés à la vie continentale ou toutau moins littorale, ren<strong>for</strong>cent même la chose en ce qu’ils n’autoriseraientplus à contester la valeur des arguments tirés des seules<strong>for</strong>mes plus exclusivement marines.A cet égard, les indications les meilleures seraient évidemmentcelles que fourniraient les faunes ichtyologiques dulcaquicolesde la cuvette congolaise, mais on n’en connaît guère. Celle queP. de S a i n t -Se i n e a récemment étudiée [47] et qui appartient àl’Etage de Stanleyville, datée par lui de l’extrême fin du Jurassique,constitue une des rares exceptions (pour toute cette période

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