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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 333 —seulement de déterminer des dé<strong>for</strong>mations de la croûte terrestrede l’ordre de celles qui interviennent pour une grande part dansle déclenchement des transgressions, mais aussi de produire lascission d’unités continentales, dans la mesure où les mêmesdé<strong>for</strong>mations sont susceptibles, dans les cas extrêmes, de s’accompagnerde fracture par excès de tension. Mais il ne s’agitencore ici que de scission de masses continentales et non de déplacementshorizontaux des produits de la scission.Pour expliquer ces déplacements, c’est à des poussées tangentielleset non plus verticales qu’il faut penser. Or, il est quasiévident que de telles poussées doivent exister, les courants ascendantsayant nécessairement pour corollaires des courants horizontauxqui, s’il n’entrait en jeu aucun facteur de modification deleurs trajets, seraient en principe dirigés dans n’importe quelsens, de même que leurs poussées s’exerceraient au hasard maisavec une intensité qui ne varierait pas sensiblement pour un pointdonné.Avant toute recherche d’une explication plausible des variationsdes poussées tangentielles que postule la théorie proposée ici encomplément à celle de R a v e n , il nous faut revenir un moment surle problème du mécanisme même des troubles dans les mouvementsdes courants de convection et, cette fois-ci, en envisageantla possibilité d’une intervention conjuguée des perturbations durégime de la rotation et de perturbations magnétiques, autrementdit de deux phénomènes dont nous avons vu qu’ils doiventprésenter entre eux une similitude d’origine et que, d’autre part,une responsabilité pourrait déjà leur être imputée dans le déclenchementdes transgressions.Il est tout d’abord à remarquer que, dans l’hypothèse d’unfreinage atmosphérique, le ralentissement de la rotation se traduirait,s’il faut se baser sur le principe de l’inertie et sur celuide la permanence du sens de cette rotation, par une déviation desmasses mobiles vers l’Est.Quant à l’intervention des perturbations du magnétisme, envisagéesplus haut, spécialement dans l’hypothèse d’un couplageélectromagnétique, je pense qu’elle devrait se concevoir commesuit:

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