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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 388 —Ce « point critique » peut difficilement être repéré avec précision,en raison d’une certaine variabilité individuelle évidente.Au vu de la courbe des T.S. (Fig. 2), il se situerait très près dupoint de flétrissement.L’absence totale d’ajustement de l’état hydrique foliaire ducacaoyer à la sécheresse du sol nous amène à le considérer commeun hygrophyte bien caractérisé.Cette inertie ressort également de la comparaison de la courbedes T.S. foliaires avec celle du potentiel de rétention de l’eau parle sol, toutes deux en fonction de l’hydratation du substrat(F ig .4 ). L’adaptation se marquerait par un décalage des deuxtracés, la T.S. foliaire demeurant constamment supérieure à la<strong>for</strong>ce de rétention du sol.La Fig. 4 montre bien, par ailleurs, ce qui a été dit plus hautd’un début de réaction foliaire après, au mieux, la mobilisationdes 4/5 de l’eau utile. La montée de la courbe des T.S. ne s’amorceque lorsque le potentiel de l’eau du sol atteint 7 à 8 atm, valeurqui est aussi celle de la T.S. foliaire d’un cacaoyer en conditionsd’approvisionnement hydrique suffisant. Ce potentiel (pF 3,9)correspond, dans notre cas, à une humidité édaphique inférieureà 10 % de l’eau utilisable.Une autre observation confirme l’incapacité d’ajustement ducacaoyer à la sécheresse édaphique; il s’agit du mode de flétrissementdes feuilles. Alors que chez les xérophytes ou chez beaucoupde mésophytes relativement résistants à la sécheresse lesfeuilles tombent progressivement et se détachent avec <strong>for</strong>mationd’une plaque séparatrice plus ou moins bien différenciée, chezle cacaoyer les feuilles fanent d’un seul coup et demeurentfixées aux tiges; aucun tissu d’abscission ne se <strong>for</strong>me. Cette remarqueavait déjà été faite par P é k e l [ 1 0 ] .2. Déshydratation foliaireLes modalités particulières du dessèchement des feuilles chezle cacaoyer nous ont incité à suivre de plus près l’allure de ladéshydratation des limbes. On sait, en effet, que la plus ou moinsgrande rapidité de la perte d’eau des feuilles, dans un milieudéterminé, peut constituer un critère des caractères écologiques

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