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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 384 —T a blea u ICapacitémaximalede rétentionEau hygroscopiquePoint deflétrissementAmplitude del’eau « utile »X44,2 % ps3,84,4 % ps0,46,4 % ps0,637,8 %L ’expérience a comporté deux répétitions, A et B, chacunecomptant 10 plants de cacaoyer.Les résultats sont exprimés graphiquement par les Fig. 1(D.S.H .) et Fig. 2 (T.S.) qui, l’une et l’autre, groupent lesvaleurs obtenues pour les deux séries A et B.Les courbes de ces graphiques, quasi superposables, montrentque pour la majeure partie de l’eau utilisable — environ 85 % —les D.S.H. et T.S. foliaires ne sont pas influencés par la perted’eau du sol. Ce n’est qu’aux approches du point de flétrissementque leurs valeurs augmentent brusquement. Ceci constitue unepremière différence avec les résultats de L e m é e qui décrit un accroissementdes D.S.H. et T.S. dès la consommation des 2/3 del’eau utile. Une montée de la courbe n’apparaît au mieux, dansnos essais, qu’après la mobilisation des 4/5 de l’eau édaphiqueutilisable. Le cacaoyer, ou du moins le matériel que nous avonsutilisé, serait donc moins exigeant que ne l’admet cet auteur quantà l’humidité édaphique suffisant à maintenir son équilibre hydriquenormal.Les courbes correspondantes fournies par L e m é e [7, p. 62]indiquent, par ailleurs, une augmentation progressive des valeursde D.S.H. et T.S. foliaires, ce qui traduirait une certaine résistancedu cacaoyer lorsque l’humidité du sol s’abaisse. Les résultatsque nous obtenons nous portent plutôt à croire que le redressementbrutal des courbes aux abords du point de flétrissementdénote une incapacité totale d’endurcissement à la sécheresse;le cacaoyer semble pouvoir maintenir à peu près constante sonhydratation jusqu’à un point critique d’eau édaphique, au-delàduquel l’équilibre est rompu, tandis que les valeurs rapidementcroissantes des D.S.H. et T.S. ne marquent plus que des degrés

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