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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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- 314 -à créer un « effet de serre » et les fluctuations de son degréd’abondance pouvant résulter, entre autres, du « stockage » sédimentaireopéré par la végétation sous <strong>for</strong>me de tourbes, de ligniteset de houille, d’hydrocarbures..., ainsi que des fluctuations deséchanges en CO2 entre l’atmosphère et l’océan.Il s’agit, comme on le voit, d’une théorie essentiellement différentedes précédentes en ce qu’elle ne met pas en cause desfacteurs astronomiques.Comme variante, en quelque sorte, de cette théorie du CO2,il faut citer la récente « loi » de G. M a t h i e u [37] qui, se fondantsur le même principe de l’effet thermique du CO2, ainsi que surle rôle que doit jouer la végétation en la matière, voit en celle-cinon pas une cause de déperdition en CO2 atmosphérique parle « stockage » — encore qu’elle prenne celui-ci en considérationcomme facteur secondaire de variations — mais bien au contraireune source d’enrichissement.Suivant cette conception, l’alternance des phases de végétationpeu étendue — par réduction des terres émergées, en période detransgression — avec celles de végétation très étendue — paraccroissement des terres, en période de régression — commanderaitcelle des transgressions et des régressions, le passage d’unephase à l’autre pouvant être amorcé par le pouvoir absorbant deseaux océaniques, lequel est évidemment en fonction inverse del’étendue des terres émergées, donc de celle de la végétation.Mieux qu’un exposé détaillé sur le mécanisme tel qu’il estconçu par G. M a t h i e u , le schéma de la fig. 1 permettra d’enjuger.Il est à souligner que, en ce qui regarde la Paléoclimatologie,la « loi » de M a t h i e u ne diffère en fait de la théorie dont elledérive que par la prééminence qu’elle accorde à l’enrichissementen CO2 de l’atmosphère dû à l’accroissement de végétation surle déficit par stockage qui peut résulter du même accroissement,mais, du même coup, elle attribue aux transgressions et régressionsmarines un rôle dans l’enchaînement des faits constituantleur propre cycle.A vrai dire, l’attribution d’une partie des variations climatiqueset géographiques (celles-ci par la glacio-eustasie) aux fluctuations

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