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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 390 —globaux d’une plante touchant son économie en eau [2 ], Ce testa été appliqué, avec un évident succès, à différentes espèces dugenre Coffea L. où des groupes assez distincts ont été reconnus[6].Des feuilles de cacaoyer, pratiquement à leur hydratation potentielle,ont été prélevées et — le pétiole obturé à la paraffine —exposées à une ambiance comportant les caractéristiques suivantes,relativement peu fluctuantes: T° — 22°C; H.R. = 5 5 %(e = 10,7 mmHg; A = 9 m m H g).Nous avons distingué, dans notre essai, les feuilles jeunes desfeuilles adultes, prélevées respectivement aux phases III et IV deleur croissance (cf Lem ée[ 7 ]); en phase III la feuille, bienétalée déjà, a une teinte vert clair et son âge se situe entre 1 et 5mois; la phase IV, pleinement adulte, se caractérise par une teintenettement plus sombre et un brunissement marqué du pétiole.Les résultats sont comparés (Fig. j>) à quelques courbes exemplativesétablies par G e s s n e r [ 2 ] dans des conditions trèsvoisines. En vue de faire mieux ressortir les différences dans lavitesse de déshydratation, nous avons porté, en ordonnée, despourcentages de contenu en eau, celui-ci étant défini comme ladifférence entre le poids frais de la feuille et son poids devenuconstant après dessiccation dans les conditions d’ambiance décrites.Ce mode d’expression fait donc abstraction de la portiond’eau encore effectivement retenue par la feuille, en équilibreavec la pression de diffusion de la vapeur d’eau dans l’ambiance.On voit immédiatement que, dans les deux cas, notre espècese comporte d’une manière très analogue à celle d’un hygrophytedu type Elatostema acuminatum B r o n g n . La vitesse de déshydratationdes feuilles adultes se rapproche même singulièrement decelle qui caractérise un hydrophyte nageant comme Eichhorniaazurea (SW .) K u n t h . Il est clair que cet essai amène à confirmerle caractère hygrophytique de notre espèce.Les feuilles jeunes du cacaoyer, les plus hydratées, manifestentune résistance plus grande au dessèchement que les feuillesadultes. On se serait attendu, a priori, à l’inverse; d’autant plusque s’établit, en faveur des feuilles plus âgées, un stade de différenciationcomportant, à première vue, une meilleure protectiongénérale de l’épiderme.

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