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(1964) n°2 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 328 —coïncidence des côtes de part et d’autre de l’Atlantique et desfacies [voir aussi 23}, ainsi que d’autres points de la géomorphologie,points repris récemment par L. C. K i n g [32], il en estqui intéressent la paléoclimatologie, d’autres la paléogéographie.Les uns et les autres trouvent leur fondement dans des observationsgéologiques et paléontologiques dont certaines sont toutesrécentes.Les faits paléoclimatiques, qui, dans le cas présent, sont dudeuxième type défini plus haut (p. 307), comportent entre autresles indications fournies par des roches ayant conservé des tracesde phénomènes glaciaires. C ’est le cas des tillites de l’Afriquecentrale, du Brésil, du Maroc, du Groenland, etc., au sujetdesquelles les données relatives à leur extension seraient encoreà étendre mais qui, dans l’état actuel des connaissances, ont déjàpermis à L. C a h e n [7 ] de conclure à l’existence de deux ensembles,l’un circum-atlantique sud, l’autre asiatique, et de procéderà d’utiles rapprochements avec les données du paléomagnétisme.Dans le même ordre d’idées, il y a le cas de la Thuringe qui,au Dévonien supérieur et à l’Eocarbonifère, devait jouir d’un climattropical. La toute récente étude, par E.-A. B e r n a r d , des varvesde la Thuringe [4 ] l’a ren<strong>for</strong>cé dans cette opinion et conduità croire à une conséquence de la dérive, car cet auteur exclutnotamment la possibilité de grandes migrations polaires pardéplacement propre des pôles.Avec d’autres indications d’ordre climatologique, la paléontologiefournit, de son côté, celles qui se rapportent à des affinitésou, au contraire, à des différences fauniques permettant de croireà d’anciennes relations soit continentales, soit maritimes, ou,inversement, à des isolements. L ’étude de faunes et de floresfossiles africaines a, dans une large mesure, contribué à laconnaissance de telles affinités et différences.Le rapprochement de paléoflores africaines et sud-américainesayant déjà été invoqué à maintes reprises par les auteurs, il estsuperflu d’y revenir. Notons seulement qu’il en a encore été faitun tout récemment à propos des spores permiennes du Congo,analogues à celles du Brésil [42],Un tel rapprochement a de même été fait des poissons éocrétaciquesde la Guinée espagnole [56] et du Gabon [2 ] avec ceux

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